Le conseil d'administration d'ArcelorMittal se réunit aujourd'hui : La réhabilitation de la cokerie et le plan d'investissement au menu

Sidi Said s'engage à prendre en charge les préoccupations des travailleurs d'El Hadjar. Le Conseil d'administration d'ArcelorMittal d'ElHadjar se réunira aujourd'hui en vue de traiter deux grands dossiers. Le premier est relatif à  la réhabilitation de la cokerie, quant au deuxième, il concerne le  développement du plan d'investissement 2011-2014.La réunion d'aujourd'hui est surtout une occasion  pour discuter du sort du complexe d'ArcelorMittal dont le contrat de partenariat expirera au mois de février dans la perspective de relancer les négociations au mois de mars. Cette réunion a été convoquée à  la demande du syndicat de l'entreprise, a fait savoir son président M. Smail Kouadria. Selon ce syndicaliste, au niveau de la cokerie, les signaux sont au rouge. «Rien ne va  plus à  ArcelorMittal et la situation n'augure pas de bonnes choses pour les travailleurs de cette entreprises», a-t-il déploré. Contacté hier, le président du syndicat de l'entreprise  a tiré la sonnette d'alarme quant à  la situation qui prévaut actuellement au niveau du complexe. «Les travailleurs sont livrés à  eux-mêmes», fait remarquer M. Kouadria avant d'enchaîner que les travailleurs appréhendent la fermeture de l'usine et la perte de leur emploi. C'est la raison pour laquelle le bureau exécutif du syndicat a jugé utile, voire urgent, de se déplacer à  Alger en vue de faire part de l'inquiétude des ouvriers au patron de  la Centrale syndicale. C'est une décision qui découle de la réunion du syndicat d'entreprise tenue le 17 du mois en cours. M. Abdelmadjid Sidi Saïd a, en effet, reçu jeudi une délégation représentant la section syndicale et le comité de participation du complexe d'El Hadjar. Lors de cette réunion, M. Smail Kouadria a interpellé la Centrale syndicale en vue de prendre les décisions qui s'imposent afin d'apporter une lueur d'espoir aux travailleurs de la cokerie qui craignent de se retrouver face à  un chômage forcé. Le tableau qu'a dressé M. Kouadria est peu reluisant. «Le silence des pouvoirs publics et  d'ArcelorMittal nous angoisse. Nous appréhendons le pire. L'usine se rétrécit, les machines sont à  l'arrêt et les installations sont abandonnées», a souligné le même syndicaliste indiquant que la délégation a transmis à  M. Sidi Saïd une résolution dans laquelle elle demande l'intervention de l'UGTA pour la réhabilitation de la cokerie et surtout l'urgence de l'élaboration d'un plan d'investissement.«La pérennité de nos emplois est le plus important». Selon M. Kouadria, Sidi Said s'est engagé à  prendre en charge le dossier des travailleurs d'ArcelorMittal et de saisir les pouvoirs publics pour trouver aune solution idoine à  même de répondre aux aspirations des 5800 travailleurs.