Le premier ministre pakistanais, Imran Khan, a proposé de négocier avec l'Inde, au cours d'un bref discours.Une bataille a opposé l'Inde et le pakistan aprés l'attentat contre les militaires de New Delhi. l'Inde avait annoncé avoir mené des frappes dans le nord du Pakistan, contre un camp d'entraînement du groupe islamiste Jaish-e-Mohammad, qui avait revendiqué l'attentat-suicide ayant tué 40 militaires indiens, le 14 février, dans la partie indienne du Cachemire. Le premier ministre pakistanais, Imran Khan, a proposé de négocier avec l'Inde, au cours d'un bref discours. L'Inde et le pakistan, où le prince d'Arabie saoudite a été il y a quelques mois, sont confrontés au litige du cachemire. Depuis quelques jours, l'Inde dénonce le Pakistan pour l'attentat. Un autre attentat terroriste a été perpétré en Iran contre les gardiens de la révolution. Téhéran accuse le Pakistan de ne pas lutter contre les terroristes auteurs de l'attaque.
L'Inde coopère avec des pays du Golfe depuis l'arrivée au pouvoir de Narendra Modi, en 2014. Et la coopération peut avoir son importance dans le contexte actuel. Sushma Swaraj, la ministre des affaires étrangères indienne a, par exemple, été invitée pour la première fois à s'exprimer devant l'Organisation de la coopération islamique le 1er mars, ce qui était encore impensable il y a quelques années. Et puis il faut observer le changement de discours de la part des alliés de l'Inde. Les Etats-Unis, par exemple, ne se contentent plus d'appeler les deux pays à la « retenue » et au « dialogue ». Car l'autre tragédie de cette crise, c'est qu'on parle beaucoup du Cachemire sans parler des Cachemiris. Ils sont oubliés. Dans les médias indiens, on parle de frappes aériennes, de ripostes militaires et très peu des Cachemiris, qui vivent en ce moment dans la peur. De nombreuses arrestations ont eu lieu ces dernières semaines, là-bas.
Les autorités indiennes disent que ce sont des « terroristes », mais le sont-ils vraiment ' La répression des manifestations ces dernières années s'est intensifiée. Les forces de sécurité tirent sur les manifestants avec des billes de plomb. De nombreux adolescents ont perdu la vue. Les hôpitaux psychiatriques sont remplis. Les Cachemiris paient le prix de cette crise indo-pakistanaise, écrit le journal Le Monde. Le Pakistan, lui, n'est pas très apprécié par l'Arabie saoudite, pour le refus de participer aux crimes commis par la coalition arabe contre le Yémen. Il gagnerait à lutter contre les terroristes qui attaquent l'Iran. Une guerre opposant l'Inde et le Pakistan contrarierait les intérêts de ces pays, de l'Iran et de la Chine, mais profiterait aux pays qui appellent au conflit armé. Le conflit n'est souhaité ni par le Pakistan, ni par l'Iran, ni par la Chine, ni par l'Inde.
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Posté Le : 27/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Mounir Abi
Source : www.letempsdz.com