Une pétition signifiant un retrait de confiance à la section syndicale du complexe a été signée, hier, par plus de 700 travailleurs sur les 1027 que compte le CP1K et qui se disent déterminés à poursuivre leur mouvement jusqu'à la satisfaction de leurs revendications. Le mouvement, qui a conduit à l'arrêt forcé des unités de PVC, de VCM ainsi que celle des utilités, avait été enclenché la semaine dernière par la tenue de sit-in en dehors des heures de travail, avant d'opter finalement pour un durcissement. «On avait l'impression que personne ne s'intéressait à notre sort du moment que la production se poursuivait. On a été obligés de réduire la cadence de travail pour que les responsables de Sonatrach daignent enfin écouter nos doléances et nous accorder plus d'égards», a déclaré l'un des représentants des grévistes.
En premier, les travailleurs estiment qu'en étant une filiale Sonatrach, CP1K doit àªtre considéré au même titre que l'ensemble des autres filiales de l'entreprise mère. Ils revendiquent le versement de la prime de revalorisation à effet rétroactif à partir de 2008 ainsi que l'alignement des salaires sur ceux de Sonatrach. L'arrêt du CP1K laisse également présager des répercussions sur la raffinerie de Skikda (RA1K) qui s'alimente en eau distillée à partir de l'unité des utilités du complexe pétrochimique. «Si notre mouvement se poursuivait, la raffinerie risquera de se retrouver en rupture d'eau distillée et devra alors arrêter sa production», a affirmé un travailleur du complexe. Cependant, une autre source à la raffinerie a tenu à rassurer que le potentiel de stocks dont dispose le RA1K, estimé à 60 000 m3 en plus des 50 000 m3 de condensation, peuvent assurer l'alimentation de la raffinerie durant plus d'un mois.
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Posté Le : 18/03/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Khider Ouahab
Source : www.elwatan.com