Considéré comme le plus important projet structurant que la wilaya ait acquis, le complexe pétrochimique d'El Kseur et au coeur d'une vive polémique qui depuis quelques jours fait l'événement. Polémique nourrie à partir d'une « rumeur » ou d'une accusation mettant en cause le wali qui aurait commis une correspondance au ministère de tutelle s'opposant à ce projet. Pli vraisemblablement fantôme puisque aucune trace n'a été trouvée, sinon cela aurait été un pur scandale, assure-t-on.C'est mesquin, dira-t-il, à l'endroit de ces quatre élus qui, selon le wali, n'ont d'autres arguments que « c'est leministre qui l'a dit aux élus ». De la déstabilisation comme Béjaïa en connaît depuis des lustres pour voir tous ses projets relégués et n'être réalisés qu'à coup de fortes réévaluations. Béjaïa connaît certes du retard au point d'être - comme aiment à le répéter certains - la cible condamnée et lâchée par les pouvoirs. Dans un point de presse tenu hier au siège de la wilaya et en présence de nombreux directeurs centraux, M. Ahmed Touhami est revenu longuement sur le projet de la plate-forme pétrochimique. Un projet acquis qui, appuie-t-il, « les autorités locales ainsi que l'ensemble des partenaires sont favorables de cette réalisation qui sans doute sera l'un des projets les plus fructueux pour la wilaya. Projet qui fait donc unanimité fort créateur d'emplois et de richesses pour la wilaya, reste qu'à accélérer la procédure de sa distraction, car le site, lit-on dans le projet, est un terrain privé de l'Etat concédé aux EAI et EAC. Qui veut donc s'opposer à un tel projet et pénaliser davantage cette ville qui offre également à Sonatrach tous les avantages d'un terrain bien disposé de 414 ha extensibles ' Ce n'est qu'une polémique et probablement sans effet m ais qui accentue les retards dont souffre Béjaïa. Autres lenteurs, les deux projets de la pénétrante et celui du CHU sont pour leur part exposés à des retards dans leur lancement et exécution. Pour le CHU prévu dans la localité de Djebira relevant de la commune de Boukhelifa, à 7 km du chef-lieu, et bien qu'il fasse l'unanimité, y compris auprès des citoyens, selon M. Hamou, ce choix a été dénigré par certains qui remettent en cause le terrain ! Enfin, la pénétrante est au coeur des oppositions pour d'éventuels dédommagements mais aussi une lenteur avérée dans la réalisation avec 23 kmpour une année de tractations.
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Posté Le : 11/06/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : B M O
Source : www.lnr-dz.com