Algérie

Le complexe de Hassi Bahbah entrera en activité début 2016



Le complexe de Hassi Bahbah entrera en activité début 2016
L'abattoir de Hassi Bahbah, dans la wilaya de Djelfa, entrera en pleine phase de production en janvier 2016, a affirmé Sami Benmhidi, le PDG de l'entreprise Alviar (Algérienne des viandes rouges). La société a organisé, à cette occasion, une rencontre avec les principaux éleveurs des wilayas steppiques du pays à l'effet de les sensibiliser sur les capacités de cette infrastructure moderne qui devra apporter un plus pour la filière viandes rouges en Algérie, une filière « complètement désorganisée », et « en proie à la précarité », selon les témoignages des éleveurs. En effet, celle-ci connaît beaucoup de contraintes dans la production et la commercialisation, ce qui devrait « soustraire les éleveurs aux griffes des maquignons et autres chevillards et des aléas du marché d'une manière générale », a reconnu un éleveur.Le responsable de la Fédération nationale des éleveurs a appelé les responsables d'Alviar, qui devraient préparer un cahier des charges pour clarifier les relations entre les producteurs de viandes rouges et la société Alviar, a appelé à des « relations commerciales et non administratives », car les éleveurs « ne sont pas des sociétés rompues aux techniques du bilan, des déclarations ». La mise en place d'abattoirs modernes et répondant aux normes internationales en matière sanitaire surtout a été décidée en 2010 par le Conseil des participations de l'Etat (CPE). Trois grands complexes ont été lancés, à l'est du pays, à Aïn M'Lila, dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, au centre à Hassi Bahbah, dans la wilaya de Djelfa, et à Bougtob, dans la wilaya de Tiaret.Le complexe de Hassi Bahbah est le premier à voir le jour puisque la société espagnole l'a remis à son partenaire algérien Alviar en novembre 2014, avec les essais techniques d'usage. L'abattoir de Hassi Bahbah est équipé de lignes pour la production de viande ovine, avec une capacité de production de 2000 têtes par jour et de ligne pour la production bovine (80 bovins par jour abattus). Le complexe peut également produire « selon les spécificités commerciales, en barquettes pour les grandes surfaces », a expliqué le PDG de l'Alviar.Le président de la Fédération nationale des éleveurs, Azzaoui Djilali, estime, de son côté, qu'avec « cette structure qu'ils attendaient depuis des années », les éleveurs sont prêts à jouer le rôle de vrais « partenaires ». La filière avait besoin, poursuit-il, « de ce type d'abattoirs pour introduire de la traçabilité et présenter un produit de qualité au consommateur ». « On peut même envisager de conquérir les marchés extérieurs », ajoute-t-il. Il est vrai que l'absence de vraies normes sanitaires dans ce qu'on appelait alors dans le jargon de la profession, des « tueries », était un vrai handicap.




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