Algérie

Le complexe de dessalement à l'arrêt : L'eau sous pression



La baisse de la production d'eau du complexe de dessalement de Kahrama, à partir de jeudi, risque de compliquer la mission des responsables de la SEOR appelés aujourd'hui, plus que jamais, à anticiper pour trouver de nouveaux apports en eau potable.

La tâche semble ardue. Les assurances données par la SEOR, quant au maintien du désormais ancien programme de distribution de l'eau potable, n'arrivent plus à rassurer les Oranais qui s'attendent à un mois de septembre difficile. Dès l'annonce de cet arrêt technique en août dernier par la direction du complexe Kahrama, de nombreux ménages se sont précipités pour l'achat de réservoirs de grandes capacités de stockage entre 1.000 et 3.000 litres. Les réservoirs en tôle galvanisée demeurent les plus demandés par les Oranais.

Il suffit d'effectuer une virée chez les revendeurs de ces réservoirs situés généralement dans la périphérie d'Oran comme à Hassi Ameur, Es-Sénia et Aïn El-Beida pour constater l'ampleur du phénomène.

L'engouement est tel que certains artisans sont extrêmement sollicités.

Pour revenir à la situation de l'alimentation en eau potable, la SEOR avait rassuré qu'«il n'y aura pas de changement dans l'alimentation en eau potable de la ville d'Oran durant le mois de Ramadhan.»

Un apport supplémentaire de 30.000 m³/jour sera affecté à partir des barrages de Fergoug, de Boughara et de celui de Bouhanifia. L'affectation de cet apport supplémentaire à Oran ne devrait pas améliorer sensiblement la situation, puisque il y aura toujours un déficit de 14.000 m³/jour, précise-t-on.




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