Le commerce informel revient au centre-ville Constantine : les autres articles

Après plus de trois ans de leur éradication, des dizaines des vendeurs informels sont retournés au centre-ville pour exposer leurs marchandises sur les trottoirs des rues du 19 Juin 1955 (ex-rue de France) et Larbi Ben M'hidi.Encore une fois, cette situation est dénoncée par les habitants, les commerçants et les usagers de ces deux importantes rues du Vieux Rocher. Ces derniers affirment qu'à chaque évènement ou fête religieuse, ces vendeurs reviennent en force squatter ces boulevards dans l'impunité. «Parce qu'on est à quelques jours de la rentrée scolaire, ils ont déjà commencé à exposer les produits liés à cette occasion, et ce en bloquant les entrées de nos magasins et même tous les passages», nous a déclaré un commerçant à la rue du 19 Juin 1955. Par ailleurs, les automobilistes dénoncent cette anarchie qu'ils subissent depuis la fermeture du boulevard Zigoud Youcef il y a plus de quatre mois.
«Toutes les voies d'accès au CHU Ben Badis et à la cité Emir Abdelkader sont pratiquement fermées, il ne reste que ces rues, et qui malheureusement sont squattées par les vendeurs informels», ont déclaré, mécontents, des automobilistes, qui avancent au ralenti de crainte de heurter un piéton. Interrogés sur cette situation, de jeunes vendeurs nous expliquent ceci : «Nous avons été transférés au marché du Polygone, mais c'est un espace qui n'attire pas la clientèle en l'absence de transport, de sécurité, d'hygiène et d'équipement, et ce malgré nos réclamations ; les autorités locales semblent ignorer définitivement notre situation, aussi nous avons décidé de retourner ici.» Pourtant, les éléments de la sûreté nationale essaient de les déloger de ces deux principaux boulevards.