Le comité des fêtes bloqué depuis des mois Objet d'un litige en justice

Voilà 3 années que la commune de Batna fonctionne sans comité des fêtes et cela ne gêne, semble-t-il personne! Un bras de fer est engagé entre Ali Melakhsou, depuis son installation à la tête de l'assemblée, et le président du comité des fêtes, Salim Meguelati.
Celui-ci qui est le dernier à avoir présidé aux destinées de cet organisme, ne veut en aucun cas lâcher prise et rien ne dérange ses convictions. «Par deux fois l'APC a été déboutée par la justice et je pense que cela suffit comme preuve qu'ils sont dans le faux et qu'ils perdent leur temps à s'acharner pour me déloger de cette présidence», a-t-il déclaré à El Watan. Seulement l'APC ne veut pas l'entendre de cette oreille et s'apprête à installer incessamment un nouveau comité. «Nous avons essayé de régler le problème à l'amiable, mais vu que l'ex-président refuse notre offre, nous passerons outre», nous a déclaré pour sa part, Hassan Inzaren, vice-président de l'APC, chargé des affaires sociales et culturelles. Cette déclaration dénote on ne peut mieux l'insouciance de l'APC quant à un troisième passage devant la justice que nous a promis l'ex-responsable de ce comité, et selon qui, une commission d'enquête a en vain cherché à trouver une quelconque justification aux velléités de l'APC.
La genèse du litige est générée par la nouvelle réglementation portant gestion des comités des fêtes. En effet, avant 2008, ces mêmes comités étaient subventionnés par la wilaya et depuis, c'est l'APC qui s'en charge. Ceci dit, l'assemblée a décidé de reconstituer le comité avec de nouvelles têtes et de préférence de son entourage, selon le même interlocuteur, et dont la force résiderait, selon des indiscrétions, dans un vice de forme qui imprègnerait la nouvelle réglementation. Le hic dans cette guéguerre qui perdure entre les deux parties, c'est qu'elle ne semble profiter à aucune, et encore moins à la ville de Batna. Pendant qu'elles se livrent à ce bras de force, c'est la culture de manière générale qui en pâtit. Sinon pour quelle raison les artistes (musiciens, peintres, sculpteurs et autres) ne cessent d'errer de bureau en bureau tapant à toutes les portes et observant sit-in après l'autre en quête d'un petit quelque chose qui justifierait jusqu'à leur existence même '