Le comité citoyen du village de Thameur, à la sortie est de Bouira, dénoncent "l'abandon" des pouvoirs publics et réclamant une prise en charge de leurs principales doléances. Ces dernières consistent en l'amélioration du cadre de vie, l'aménagement urbain, la remise en état du réseau d'assainissement et l'éradication de l'habitat précaire. Ainsi, c'est par le biais d'une pétition que ces villageois interpellent le premier magistrat de Bouira, afin qu'il intercède en leur faveur. Les signataires de cette pétition, dont une copie a été remise à Liberté, écrivent en préambule : "Le village de Thameur vit dans une extrême précarité", avant d'égrener les nombreuses carences dont ils disent souffrir. L'aménagement, notamment la réfection du chemin communal qui conduit à leur village, est citée en premier lieu. Cette route, faut-il le préciser, se trouve dans un état lamentable, sur plus de 8,5 kilomètres. Et c'est le moins qu'on puisse dire. En effet, les crevasses et les nids-de-poule y sont légion. "Lors des dernières pluies, toutes les eaux usées sont remontées dans nos demeures, il y a même eu le risque d'une électrocution car le niveau d'eau était monté au-dessus d'une prise électrique. Nous y avons échappé de justesse", indiquent les requérants, tout en précisant que les travaux d'aménagement, lancés récemment, ont été purement et simplement abandonnés. "Le plan d'aménagement urbain qui a été récemment lancé, n'a pas été mené à son terme et l'entreprise a carrément plié bagage", peut-on lire dans ce document. Un peu plus loin, ces citoyens attirent l'attention du wali sur le fait que "le réseau d'assainissement de notre localité date des années 1970 et se trouve dans un état de vétusté des plus avancés". Toujours selon les signataires de ce document, leur village est en proie aux maladies à transmissions hydriques (MTH). "L'absence de canaux de drainage des eaux pluviales et de réseau d'assainissement rend la vie des habitants infernale. Toutes les habitations sont dépourvues de réseau d'assainissement. Les égouts coulent à ciel ouvert et se déversent sur la chaussée", s'alarment-ils. Enfin et s'agissant de l'éradication de l'habitat précaire, les requérants exhortent le wali à procéder à la régularisation des propriétaires qui sont en situation illégale, afin qu'ils puissent bénéficier du programme RHP.R. B.
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Posté Le : 26/02/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ramdane Bourahla
Source : www.liberte-algerie.com