Algérie

Le comité central du FLN reporté à octobre


Le comité central du FLN n'aura pas lieu au courant de ce mois. La direction du parti a reporté ce rendez-vous pour octobre, selon une source proche du parti. «Les conditions ne sont pas encore réunies pour convoquer cette réunion», a expliqué notre source. Ce report est le deuxième du genre. Le secrétaire général du FLN avait annoncé sa tenue pour le 19 mars dernier avant de le reporter pour avril. Pourquoi le FLN temporise pour convoquer son CC' Toute la question est là. Cette rencontre est en étroite relation avec la présidentielle de 2019. Le secrétaire général avait déclaré en personne que le FLN va annoncer son candidat lors de la réunion du comité central. Le parti a préféré donc laisser cette rencontre en dernier, soit après la fin du rapport d'évaluation du bilan du président de la République. La direction s'attelle depuis un moment sur ce chantier. «Nous sommes en train de travailler sur ce chantier», a assuré Yamina Meftali, membre du bureau politique qui avance que la direction a reçu des rapports des 1 541 communes réparties sur les 48 wilayas du pays. Cette responsable explique que la tenue du comité central est liée à l'achèvement de ce rapport. Pour accélérer l'étude des rapports, le secrétaire général du parti a réuni mardi dernier ses collaborateurs. Un recueil sur les réalisations du chef de l'Etat depuis son arrivée à la tête du pays en 1999 jusqu'à aujourd'hui sera élaboré par l'équipe du FLN. Lors d'une rencontre avec les mouhafedhs, le SG a affirmé qu'une commission a été mise en place pour recenser les projets du Président. «Nous avons mis en place une commission qui va mettre en évidence toutes les réalisations du Président car il y en a beaucoup», lance-t-il. En guise de réponse à certaines mauvaises langues, Ould Abbè a déclaré: «Nous avons dépensé plus de 1 000 milliards de dollars dans ce qui a été réalisé pour le bien du citoyen. Eh bien nous allons tout recenser et consigner noir sur blanc pour que les gens ne l'oublient pas.» Dans le même ordre d'idées, Ould Abbès a défendu le bilan du gouvernement. «Le gouvernement n'était pas responsable de l'opulence financière qui a commencé en 2002 avec un baril de pétrole à 145 dollars, comme il n'est pas responsable aujourd'hui de la crise financière liée aussi à la baisse du prix du pétrole», a-t-il soutenu.
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)