Le comble et l'ignominie

En bombardant un hôpital et en massacrant plus de 500 Palestiniens, femmes et enfants se trouvant déjà entre la vie et la mort, l'Etat sioniste confirme qu'il ne s'en arrêtera pas là. Le summum de l'ignominie et de l'horreur ne surprend pas. Avec cet autre crime de guerre, d'aucuns parmi les plus fervents soutiens de Tel-Aviv n'ont pu trouver un argument pour justifier cet acte sauvage des plus odieux de ce siècle.Certains d'entre eux ont fait la grimace, mais leurs moues contraintes par les faits est en porte à faux dans une tragédie dans laquelle ils étaient eux-mêmes impliqués. Ils savaient tous à quoi s'en tenir et tous connaissaient parfaitement la nature exacte de la perfidie et la roublardise de l'Etat hébreu. Le comble est que l'on affirme avec une magistrale impudence que les centaines de tués au c?ur de l'hôpital ghazaoui sont victimes d'une bombe palestinienne. Les Etats-Unis et le monde occidental se prêtent au jeu de scène morbide pour laisser se tracer un très proche futur sombre.
Les appels unanimes à la trêve ne serviront à rien. De fait, les nombreuses rencontres au sommet pour tenter des médiations pour un retour au calme ont été annulées. Il est fort douteux, après le bombardement ignoble de mardi, que les appels à un répit soient entendus. La paix ne figure pas dans le registre noir de l'entité sioniste décidée à parfaire le génocide. Elle qui pourtant dit savoir de quoi il s'agit et ne cesse pas par tous les moyens de le répéter.
La voie est définitivement grande ouverte pour que l'histoire se répète, et pour qu'une autre hécatombe se produise et que nul ne sera à l'abri. L'ONU, tenue à son rôle de figurant habituel, bloquée dans un contentement désespéré, ressassera encore et encore de vaines recommandations.
Il devient alors certain que le monde entier paiera en sang et en larmes un prix élevé.