Algérie

Le combat de Chebah a ses exigences, selon la FAB



Le président de la commission nationale de boxe professionnelle à la FAB, Rochdi Foukroun, est catégorique, il nous dira : «Nous n’avons rien reçu et je vous ajouterai qu’il est exigé, selon la réglementation, de déposer la demande et les documents un mois avant la compétition.» Il nous expliquera que le promoteur, Yefsah Nasser, avait soumis une demande pour organiser le 28 janvier dernier trois combats, dont celui de Chebah pour le compte de la demi-finale du Championnat du monde de la WBC. Notre interlocuteur ajoutera : «Nous lui avons donné l’accord favorable pour qu’il puisse, comme il l’avait souhaité, trouver des sponsors. Mais nous lui avons exigé la documentation nécessaire.» A la Fédération où siège la commission nationale de boxe professionnelle, il nous a été rapporté que dans la correspondance qui leur a été adressée par le promoteur, il est inscrit que Chebah Ali est classé 3e mondial WBC et qu’en réalité, il est 5e et c’est son adversaire qui est 3e. Mais ajoutera Foukroun : «Ce qui nous intéresse c’est d’aider Chebah et servir la boxe dans toute sa légalité.» Nous saurons qu’après un appel téléphonique du promoteur à la FAB, début janvier suite à une inquiétude quant à l’organisation de ce challenger officiel pour le titre mondial WBC des super-légers, il lui a été demandé une série de documents à fournir avant le 19 janvier.  A cet effet, le président de la commission nationale de boxe professionnelle tenait à nous les énumérer pour nous signaler l’importance d’une telle documentation. Il s’agissait, en fait, du renouvellement de la licence du promoteur qui était caduque depuis le 13 octobre 2010. Aussi, il fallait désigner un arbitre de combat neutre autorisé par sa fédération. Il était obligatoire de déposer une assurance globale de la compétition et également payer les droits de taxe fédérale s’élevant à 150 000 DA.   «Rien de tout cela ne nous a été remis», souligne Foukroun. A notre grand étonnement, nous avons été destinataires d’une correspondance de ce promoteur dont des copies ont été envoyées à la présidence, au MJS et  au COA. «La seule et unique chose que nous demandons, c’est la légalité et le respect de la loi, pour toute compétition quelle que soit son importance», conclut le responsable national de la boxe professionnelle. C’est dire que le combat mondial WBC du 25 mars prochain risque de connaître des désagréments.  
 


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