Le collectif LMG reçu au ministère de la Justice

D'après les informations recueillies par El Watan, ce collectif a été reçu par le chef de cabinet du ministre qui leur a assuré que «le dossier est au niveau de la commission aménagement des peines». Il leur a demandé également d'attendre un peu car le dossier est étudié par un magistrat et de cesser les sit-in ; en contrepartie, il sera reçu quand il le voudra. En clair, les autorités demandent un délai pour répondre à  la requête de libération conditionnelle. Le collectif a décidé de donner un sursis d'une quinzaine de jours pour permettre au dossier d'aboutir. Le combat de LMG a débuté en septembre 2010 et n'a cessé de s'étendre au fil des mois jusqu'à obtenir une grâce présidentielle le 4 décembre 2010, permettant ainsi à  l'ancien patriote de bénéficier d'une libération conditionnelle. Emprisonné pour le meurtre de Ali Merad, terroriste repenti, qui le menaçait, Mohamed Gharbi, 75 ans, dont l'état de santé ne cesse de se dégrader, s'impatiente justement d'avoir un écho favorable à  sa demande de libération déposée le 6 février, soit une semaine avant le 11 février, date à  laquelle il a purgé la moitié de sa peine (10 ans). Il est libérable depuis cette date, mais le collectif LMG redoute les lourdeurs administratives et veut accélérer la procédure et rappeler ainsi sa détermination à  voir l'ancien moudjahid libéré. Le collectif précise qu'il est «indépendant de tout parti et de toute mouvance politique». Il est aussi présent sur le réseau social facebook pour défendre cette cause.