Le coin du referee : Le statu quo par un veto

Finalement, les changements sur la liste des arbitres FIFA, cuvée 2012, et également le (dé) classement «nuancé» des fédéraux, à coups de déclarations fracassantes et tapageuses antérieurement annoncées, qui furent depuis un bon moment balancés sur le bureau du président de la FAF, ont été, suite au dernier conclave suprême et souverain de la fédération (BF), «poliment» dénoncés, «sagement» renoncés et la bombe «adroitement» et opportunément désamorcée. La haute autorité du football national s’est aperçue que la confection des deux listes a été faite avec un esprit singulier et un sens prononcé qui visaient d’abord l’«épuration» (!) qui avait durant l’exercice précédent pour certains noms commencé et ensuite le rajeunissement. Avec des titres honorifiques (pour services rendus) remis à des sujets en préretraite. Il n’est un secret pour personne que les arbitres et toute leur corporation restent le maillon faible (impuissant) de la chaîne de la pratique footballistique et toute son institution pour la simple raison qu’ils font, sans qu’ils soient consultés, l’objet d’expériences osées, sans conviction ni facultés et surtout par la majorité silencieuse détestées. Depuis un certain temps déjà, on sentait les prémices d’une prétendue mise en conformité en constatant beaucoup d’indices d’une nouvelle (encore) configuration orientée de l’arbitrage qui ne cessait d’être au centre de tables rondes discutées, de colonnes de presse commentées avec le même style patenté et qu’on voulait informer l’opinion sportive que des noms faisant partie de la locomotive du sifflet algérien ces dernières années allaient être mis dans une cave bien «cimentée», les enfonçant avec des propos teintés et pimentés, espérant des responsables fédéraux vis-à-vis de ces «indésirables» qu’ils soient remontés. Le verdict du dernier bureau fédéral a «réhabilité» ceux qui allaient être du circuit éjectés, en ayant une ferme intention de suivre de près l’actualité, en étant prêts à toute éventualité.