Algérie

Le coin du referee : L'Ouzbek, sublime jusqu'à l'ultime'



La somme des buts marqués par les deux équipes en lice, cinq au total, est le nombre de matchs dirigés par M. Irmatov, qui s'est trouvé, malgré lui, dans un supplice. Il est vrai, cependant, que l'on retiendra de cette rencontre deux réalisations « top but », et qu'elle fut disputée sur une pelouse mouillée, avec des espaces réduits, du fait qu'elle était tactiquement verrouillée, mais le deuxième pour la Hollande, jetant sur leur victoire une note souillée. L'hésitation ou la lenteur de l'arbitre directeur à accorder ladite réalisation (le but en question), s'explique par le doute pesant, pas sur le tireur, mais surtout sur le joueur (l'attaquant néerlandais) en mouvement, qui se trouvait sur la trajectoire du ballon, sans le toucher, et également dans le champ de vision du gardien, qui a été trompé par la vicieuse position.C'est là la grande problématique qui demeurera d'actualité, pour les assistants, plutôt énigmatique, où le discernement de la relativité (départ du ballon/position du joueur) avec la prétendue ou réelle passivité dans une zone d'activité. Encore une fois, l'on se retrouve face à une carence d'assistance, parce que la prestation de M. Irmatov, en ce qui concerne ses prérogatives, ses directives, ses interventions correctives, a été tout le temps concentré et sur le qui-vive, d'où la mesure d'incidence sur le cours des événements, à mon sens, très positive. Dès lors qu'il y a échange de mains entre joueurs, gesticulations, revendications (palabres) assimilées à la contestation, appelées situations d'équivoque et après l'intervention de l'arbitre, on observe les excuses des joueurs et sourires, avec l'arbitre, réciproques.Malgré le chaud duel, on voyait entre les joueurs et l'arbitre un respect mutuel, c'est devenu avec Irmatov, un rituel, en dépit de l'épilogue cruel. En revanche, le travail des assistants, pour cette manche, manquait d'une collaboration significative et franche. L'arbitre était sur la lancée et tellement engagé qu'il a été contraint, par un signalement (erroné) de son assistant, de le déjuger. C'est ce qui explique le nombre de hors-jeu signalés, de semblables phases et situations, avec un manque (des assistants) perceptible de concentration et de conviction.S. O. : Ex-arbitre international


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