Le coin du referee : L'autorité du «mur» et la régularité après une «cure» Sports : les autres articles

Chaque week-end, les (télés) spectateurs ne cessent de comptabiliser et commenter les top buts, réussis après des exécutions magistrales suite aux coups francs accordés par les arbitres qui font «respecter» scrupuleusement la distance réglementaire (9,15m), regrettant amèrement, en revanche, l'«inobservation» par d'autres referees de cette mesure et de facto faussant la mauvaise tenue et le non-respect du «mur», réduisant l'écart «ballon- mur» de quelques encablures, privant le joueur exécutant de réaliser un geste technique pur et également les puristes d'assister à un top but (presque) sûr.
Par ailleurs, et comme la fin de semaine passée fut pluvieuse, influant sur la qualité du jeu d'une manière directe et sérieuse, en plus de favoriser les situations de jeu «vicieuses», car ce sont toujours les entraîneurs et leurs joueurs qui se plaignent de l'état piteux de la pelouse sur laquelle le match a eu lieu, conséquence des pluies tombées (avant et en cours de partie) en abondance, remettant sur elle après la rencontre toutes leurs insuffisances.
Pourtant, le 23e acteur, l'arbitre en l'occurrence, celui censé rendre sentence sur toutes les séquences, pourrait au cas où il aurait eu des carences, bénéficier à son tour des plus atténuantes circonstances. M. Zouaoui a, plutôt, réussi à se mettre en évidence, donnant à l'occasion de MCS-MCA, équilibre à la balance. Ce même arbitre avait, lors d'un précédent WAT-CRB, tergiversé au sujet d'un (non) but qui a failli tout bouleverser. Et depuis, il a bien repris. La preuve, sur une action de l'attaque du MCS, aux ultimes moments de la partie, alors que le score était de parité, M. Zouaoui a montré qu'il avait de l'esprit, sachant qu'il était par le temps circonscrit, en appréciant juste et sans aucun parti pris, décision, du reste, acceptée sportivement par le joueur du MCS surpris, qui a réussi le voltige, mais a perdu son pari de causer un litige, recevant un carton jaune après un coup franc indirect accordé à l'adversaire pour simulation, comme le règlement de la double sanction technico-administrative l'exige, devant un arbitre calme, discret et clairvoyant qui n'a pas souffert, cette fois-ci, du vertige et qui doit persévérer. Régularité oblige.