Le coin du referee : L'arbitrage africain à la croisée des chemins

A l'issue des huitièmes de finale des différentes compétitions africaines qui se sont déroulées en aller et retour concernant nos clubs engagés, à  l'exception du match retour de l'ESS, prévu vendredi prochain à  Sétif qui, d'après les échos parvenus du lointain Garoua, où l'arbitrage a réussi un dérapage synonyme de vrai carnage, une appréciation du point de vue arbitral s'est aussitôt dégagée : aucune des trois équipes n'a été ménagée (sauf pour le MCA qui a été dédommagé lors du match retour, à  Bologhine) en prévision des prochaines échéances où le potentiel joueurs sur le plan disciplinaire a été sérieusement ravagé. Et pour cause ! Après ce qu'a enduré la JSK au match aller en constatant avec résignation sur le plan technique : deux penalty accordés à  leur adversaire en plus de deux expulsions et de plusieurs avertissements pour réduire l'effectif devant aborder le match retour avec une importante infériorité numérique. C'était sans compter sur la bravoure des lions du Djurdjura et leur réplique héroïque. Cela sans évoquer la réapparition en Algérie cette fois à  Tizi Ouzou du referee guinéen Keita Yacouba, frisant la provocation et surtout intrigante, un habitué des rendements médiocres techniquement avec un manque flagrant d'autorité, entraînant une résultante peu reluisante, donnant et redonnant à  chacune de ses piètres (exhibitions) prestations, de l'arbitrage africain une image désolante et humiliante. Et dire que ces arbitres évoluaient sous les yeux des Guezzaz et autres Benkhedidja, anciens arbitres internationaux et actuels commissaires CAF, composant désormais les nouveaux et prometteurs staffs, pour réussir à  endiguer la gaffe, ils doivent tout faire pour combattre les mauvais (malhonnêtes) réflexes, résistant à  toutes les thérapies de choc, donc ayant la peau dure. Commencer par assainir, voire rajeunir, s'il faut aller pour les privilégiés (comme y en a partout) jusqu'à les convertir pour garantir à  l'arbitrage de notre continent un meilleur avenir. Le plus difficile est à  venir.