Algérie - Revue de Presse

Le coin du reféree : Décevant, M. Nishimura



Aux nombreuses poussées violentes dans le dos, appelées dans le jargon de l'arbitrage, « charges », commises dans les surfaces de réparation par les joueurs des deux équipes et non sanctionnées, et à la passivité à réprimander des tacles dangereux où des blessures ont été occasionnées, il faut ajouter la non-distribution de cartons systématiques. Et si ce n'est le score confortant réalisé par l'Espagne, l'équation à plusieurs inconnues n'aurait pas été solutionnée, d'où le risque (grand) de voir les doigts (la suite dans ce Mondial) de l'arbitre japonais sectionnés. Il ne passe plus un match sans qu'on voit des maniements de ballon des mains et des comportements pas du tout fair-play de la part de stars, et ce, au vu et au su des arbitres qui restent sans réaction, comme si devant leur yeux se dressait un brouillard de bain.M. Nishimura, de l'empire du Soleil-Levant, malgré son excellente disposition physique, un bon comportement tactique en relation avec son placement et déplacement en course et son geste impératif désignant la direction d'exécution a, cependant, effacé sa première bonne prestation qui l'a mis devant pour qu'il soit considéré (avant ce match) par les responsables de la FIFA comme un modèle ou un savant. Il demeure entendu qu'un arbitre digne de ce nom ne doit pas être un esclave des textes (appliquer bêtement les lois), mais, tout de même, il ne faut pas fuir ses responsabilités, surtout à prendre des mesures techniques ou disciplinaires en se cachant derrière ce prétexte. Il n'y a de cécité que chez celui qui voit et ne veut pas voir.


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