Le coin du referee

De tout temps, au niveau de la CFA, l'exercice (pas comme les précédents) de désignation pour la dernière journée et certaines rencontres de championnat devient complexe et surtout composé, particulièrement pour les matchs où l'un des clubs en lice est motivé par l'impact du flouze, les antagonistes se retrouvent engagés avec des destins diamétralement opposés. Traitée «top secret» dans le bureau de la commission, car c'est là que commence la (grande) complexité de la «mission» inhérente à la désignation, d'abord pour trouver l'homme (de confiance) de la situation, ensuite à la réalité du terrain, lieu de la mise à l'épreuve de la confiance pour honorer la prestation.Pour se prémunir de tout mauvais présage, les responsables et à tous les niveaux de la pyramide de l'arbitrage souhaitent que l'épilogue de leur championnat respectif ne soit pas prononcé lors de l'ultime rencontre, configurée comme un examen de passage ou un match barrage. Pour cette fin de saison, au niveau de la CFA et dans le souci de se donner, a posteriori, raison, une «gymnastique» a dû être exécutée pour se mettre à l'abri de toute mauvaise oraison.A la lumière des désignations d'arbitres des rencontres WA Boufarik- NRB Reghaïa (Benbraham) et SKAF- GC Mascara (Mial) décisifs pour l'accession, avec conformisme et loin de tout favoritisme ou régionalisme, portent la signature d'un indice nominatif avec son segment sélectif, où le critère «confiance» a, visiblement, concouru avec «compétence», le tout s'est appuyé, en préambule, sur la «méfiance».