Le coin du referee

Après une première rencontre l'été dernier, baptisée «journée de l'arbitre et de l'arbitrage» où la famille des chevaliers du sifflet (actifs et en marge) était conviée, une plateforme s'était dégagée avec une conviction fortement partagée, et un profond travail de réflexion s'était aussitôt engagé. Les observateurs de l'arbitrage attendaient des mesures sérieuses et des actes concrets pour une opération de sauvetage de l'arbitrage, après constatation d'un déséquilibre qui fut (sciemment) programmé pour un réel naufrage.Le challenge du salut devenait impératif et donc nécessitait une profonde refonte pour concocter des thérapies savamment bien réfléchies, car beaucoup d'idées porteuses de bonne foi et de sincère intention étaient en gestation, qu'il fallait laisser mourir, sans risque de moisir avec un timing à choisir pour passer à l'action et guérir.Ce qui fut fait, dernièrement sur les hauteurs de Tikjda, où les trois cellules de réflexion ont rendu leurs conclusions à même de réglementer et surtout promouvoir la pratique arbitrale. La cellule juridique a trouvé remède aux précédents «errements» en clarifiant tout ce qui touche à ce côté des règlements, qui ont épuré la relation arbitre-structures, par un statut réel et substantiel, en matière de gestion de carrière.La cellule de la préparation physique, a initié un programme où toutes les données scientifiques ont été mises à jour pour une constante «performance physique».Quant à la cellule pédagogique, il était urgent, voire impératif, après constatation de (graves) déperditions de talents par une mauvaise prise en charge et de suivi de progression, de remettre de l'ordre dans le manuel de formation et retrousser les manches au bas de la pyramide, avec un programme dûment adapté à chaque niveau et profil, en y confectionnant un guide spécifiquement conforme aux normes et (surtout) uniforme.Les efforts d'analyses évoquent une favorable issue car les cellules forment un compact et homogène tissu. La finalisation de cette ?uvre aura le mérite de déclencher une révolution et d'annoncer la fondation d'une «IIe république» de l'arbitrage algérien.