Le Coin du reférée

D'un pas décidé, le referee mauritanien, Ali Lemghifri, donna le coup d'envoi de ce cinquième match qualificatif à la CAN- 2015 en Guinée équatoriale. Les Algériens, déjà qualifiés, étaient déterminés à soigner leur record de victoires d'affilée pour qu'il soit quantifié et amplifié. En revanche, pour les Ethiopiens, seule une victoire les remettrait sur selle. Ce genre de rencontres est difficile à maîtriser, si on affiche un dilettantisme arbitral qui pourrait avoir une influence négative et on ne peut prédire ce qui arrive.La première impression dégagée par Lemghifri fut sa bonne faculté de lecture du jeu, car Brahimi tomba seul en pleine surface de vérité et il n'y avait aucune faute commise sur lui, encore moins de penalty sur toucher de main. Par contre, son analyse sur l'intervention «musclée» commise sur Mahrez, en verve, a failli coûter cher, car le défenseur Hotessa, averti, voulait faire mal avec un engagement brutal. Il est vrai (tant mieux d'ailleurs) que Mahrez s'est remis à courir et marqua un but d'une manière magistrale.L'arbitre a eu à brandir trois avertissements (tous aux Ethiopiens) au total. Les Ethiopiens avaient raison de contester (sportivement) le troisième but de Brahimi, car au départ de la récupération faite, Mahrez avait commis une faute sur un défenseur adverse, lequel tomba à la renverse.A signaler que le 1er assistant était pressé d'intervenir et il faut convenir qu'il a signalé une fausse position de hors jeu contre l'attaque éthiopienne qui aurait pu aboutir. Les Verts également auraient pu prétendre légitimement à un 4e but marqué en fin de partie, mal jugé par le 2e assistant. En conclusion, si le jeune Lemghifri veut être au-devant de la scène africaine, il doit revoir sa trajectoire !