Le coin du reférée

Sur tous les terrains de football du monde, les erreurs de jugement et d'appréciation des arbitres assistants sont évoquées et énumérées à tout instant. Même lors des grands rendez-vous (CM, CAN, CEN, etc.) et autres tournois, les anomalies entraînant une (grave) influence en relation avec cet atelier de collaboration sont relevées plusieurs fois. Cependant, marquer une halte de reconnaissance devient nécessaire quand il y a performance d'assistance et cela dans un souci pédagogique de soutien afin d'encourager et d'encenser ces arbitres assistants pour pérenniser cette belle dynamique.L'importance effective de ce corps d'assistants, sacré par le législateur par une loi impérative (loi 6) nous doit respect et considération pour tous ceux qui font des progrès pour améliorer leurs aptitudes. Tout récemment, en Ligue 1 professionnelle, un but litigieux pour une prétendue position de hors-jeu, mais (en réalité) régulièrement marqué et validé à raison, a suscité de vives contestations de la part de l'équipe ayant concédé la réalisation. Les images de la TV avaient innocenté et conforté l'assistant concerné par ladite action de cette confrontation.La dernière journée disputée (Ligue 1) a également mis en évidence un jeune assistant, qui a signalé justement à l'arbitre directeur que la faute sifflée était bel et bien à l'extérieur de la surface de réparation. Là aussi, les images de la TV avaient un effet d'épée sur les supputations. Pour les deux cas cités, les décisions (justes) impartiales étaient en défaveur des équipes locales.Sans la moindre hésitation, toujours avec cette bonne et sincère intention, beaucoup de courage, de foi et de conviction, nos arbitres et surtout leurs assistants continuent leur bonhomme de chemin en faisant régner la justice sur les terrains. Et tout cela, en dépit d'un climat suspicieux et hostile, changeant de camp selon les humeurs des «défaits ou vainqueurs» pour verser dans ce (fâcheux) profil de «versatile». Seul vainqueur, la justice !