Le Coin du reférée

Après avoir stagné, faisant du surplace pendant de longues années, l'arbitrage africain refait surface et se replace dans le gotha mondial. La dernière Coupe du monde au Brésil (2014) a conforté cette bonne santé avec une excellente représentativité. On ne se lassera pas de rappeler, avec fierté, cette épopée arbitrale de deux (grands) noms d'arbitres africains : l'Algérien Haïmoudi et l'Ivoirien Noumandiez nominés dans le dernier Mondial.Il ne faut pas non plus faire fine bouche sur les bonnes prestations notées des arbitres, surtout des jeunes, lors de la dernière CAN et même dans les épreuves éliminatoires de la prochaine édition 2015, où des sélections nationales démunies sont allées damer le pion à de grandes pointures sans que cela ne fasse scandale ou effet de surprise. Certaines sélections et clubs africains, réputés spécialistes dans l'art des coulisses et de l'influence (corruptive) malsaine, se sont rangés, sidérés devant la probité de ces jeunes arbitres aux niveaux technique, intellectuel et surtout moral avérés.Le dernier passage de deux des meilleurs arbitres du continent ? Sikazwé (Zambie) et Gassama (Gambie) ? sans oublier l'Egyptien Abou Gricha en demi-finale retour, lors des deux finales de la Ligue des champions ayant consacré l'ESS, tous les observateurs au fait des techniques et dessous de l'arbitrage avaient relevé cet aspect qui faisait la différence précédemment : l'influence de la corruption en Afrique !Désormais, ce fléau a été (presque) anéanti par la rigueur des responsables directs de l'arbitrage et surtout par le rajeunissement de la corporation des arbitres en mettant en avant la qualité, la moralité, la probité et le sens de l'équité, seuls garants d'un renouveau certain.