Le coin du referee

Quatre jours après avoir joué la 1re rencontre contre l'Ethiopie et arraché une victoire de haute lutte et en altitude, les Verts pour être leaders étaient appelés, sinon condamnés, à rééditer leur prestation référence d'aptitude, pour qu'elle devienne pour eux une bonne habitude. De même pour l'adversaire du jour, les Aigles du Mali, coriaces et bien en place avec toujours ce bon profil, qui avaient empoché les 3 points sur le fil face au Malawi à domicile. Ce qui tend à rendre la tâche de l'arbitrage plus complexe et très difficile. Pour la direction, un quatuor d'arbitres camerounais conduit par Sidi Alioum Néant, pour cette rencontre mise à prix à six points.Le décor était ainsi planté pour le referee, qui devait prendre en compte ces paramètres pour ne pas sombrer dans les ténèbres. Dans ce genre de missions arbitrales, la stratégie adoptée est claire : éviter les litiges et garder son voltige. En 1re mi-temps, l'arbitre Alioum Néant dégagea cette impression d'arbitre passif, car même en étant tout près des actions où l'engagement était dominant, les multiples rappels à l'ordre n'étaient plus mieux indiqués comme médicaments, il ne fallait pas laisser jouer avec autant d'acharnement.Deux avertissements signifiés (un pour chaque camp) n'étaient pas suffisants et auraient pu être plusieurs, côté malien, au vu des fautes préméditées commises avec beaucoup de témérité et surtout intentionnellement répétées. Pour la 2e partie du match, même scénario avec cette fois l'expulsion très justifiée du Malien Moumouth Ndiaye à la 69', qui a été le tournant pour Medjani et consorts et une opportunité de créer le surnombre et ouvrir le score. Même si c'est l'unique réalisation de cette chaude confrontation, force est de reconnaître qu'elle a été acquise sur une position nette de hors-jeu du buteur, d'où ressort une carence flagrante d'assistance.En conclusion, tant qu'on joue au football avec toute son animation et quel que soit le niveau de la compétition, il demeure entendu que les erreurs d'arbitrage commises sans mauvaise intention, particulièrement celles qui pèsent sur l'issue d'une confrontation, restent imprévisibles, indéterminées et sans explication. A la fin du match, aucun des Maliens (pourtant battus) n'a soulevé la moindre réserve, ni émis une quelconque insinuation concernant l'arbitrage ou ladite réalisation ! A bon entendeur...