Algérie

Le code de la famille et de la nationalité en débat à Guelma


Un conseil supérieur pour la femme et la famille Le nouveau code de la famille et de la nationalité a été soumis à un débat mercredi dernier au niveau du palais de justice de la ville de Guelma, par Mme Ourida Hadad, chargée d?études au niveau du ministère de la Justice, pour une mission d?écoute, de vulgarisation et d?information à l?attention des représentants de la société civile, cadres de la justice, fonctionnaires de police, de la DAS, etc. En effet, une majorité écrasante de femmes était présente lors de cette journée, au cours de laquelle ont été soulevées les nouvelles dispositions de loi, dans le cadre du nouveau code de la famille et de la nationalité en rapport avec le mariage, le divorce, la prise en charge des enfants maltraités et bien d?autres points. Pour les adeptes de la polygamie, le juge est le seul habilité à donner son approbation pour une deuxième union, soulignera l?oratrice. En réaction, certaines femmes membres d?associations soulèveront lors du débat, le cas des unions pratiquées à l?ancienne « chez le taleb », qui restent en vogue même en ville. Mais encore, le manque de coordination entre l?état civil et la justice fait apparaître certaines tares, dont la non-inscription systématique de la mention « marié » ou « divorcé » sur un document d?état civil, tel un acte de naissance. Une auditrice demandera à la représentante du ministère de la Justice si le ministère des Affaires religieuses avait été associé aux travaux du nouveau code de la famille ; en d?autres termes, ce code est-il en adéquation avec notre identité culturelle et religieuse ? Dans son allocution, l?oratrice fera savoir à l?assistance l?imminente installation d?un conseil supérieur de la femme et de la famille, dont le rôle sera de prendre en charge l?ensemble des maux de la cellule familiale, en attirant justement l?attention sur les dysfonctionnements et vides juridiques qui en seraient l?origine. Concernant la maltraitance des mineurs, il est également prévu la création d?un organe de protection de l?enfance. Sur cette déclaration, une fonctionnaire de la DAS répliquera, qu?en sa qualité d?éducatrice, elle a eu à signaler des abus sur des enfants, une enquête sociale a été diligentée, mais qui n?a visiblement pas abouti à ce jour, pour cause justement de vide juridique en cas de placement d?enfants. En marge de cette journée, nous n?avons pas manqué de questionner Mme Ourida Hadad sur les principaux points soulevés par l?assistance, qu?elle a retenus et qui seront soumis au ministère de la Justice. A ce sujet, elle dira que la cession du logement après séparation des conjoints reste toujours le problème majeur posé lors d?un divorce. L?avis d?un psychologue pour évaluer la compatibilité d?humeur de futurs époux est également une proposition pertinente.
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