Algérie

Le CNES reporte son congrès



Pour mettre à l'abri l'Université algérienne « des concurrences politiciennes », en cette période électorale notamment, le Conseil national des enseignants du supérieurs (Cnes) a préféré reporter son 4e congrès à l'après-élections législatives du 10 mai prochain. C'est ce qu'a expliqué Abdelmalek Rahmani, l'actuel coordinateur du CNES, joint, hier, au téléphone. Annonçant une réunion du Conseil national pour le mois d'avril prochain pour débattre justement des préparatifs du congrès, M. Rahmani déplore l'utilisation « abusive » des enceintes universitaires dans les luttes politiciennes et partisanes. Un état de fait qui entrave, selon lui, tous les efforts déployés par l'ensemble de la famille universitaire pour la construction d'une université publique performante sur le double plan pédagogique et scientifique. « On ne peut tenir un congrès en cette période de prés- élections. On ne veut en aucun cas l'instrumentalisation de l'Université », souligne-t-il. Le Cnes conseille, au passage, de tenir à l'écart l'Université de tout conflit partisan ou autres considérations politiques. « La désignation et la nomination de responsables des universités doit être loin des appartenances politiques et la priorité doit être donnée à la compétence dans pareils procédés », précise le porte-parole du Conseil. Pour lui, le 4e congrès du syndicat se tiendra dans des conditions politiques et sociales très particulières et que « ce rendez-vous doit impérativement permettre de contribuer activement à l'élaboration du nouveau paysage politique et social qui se dessine à l'horizon, et de s'y intégrer efficacement ».


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