Le Cnes maintient sa grève nationale les 18 et 19 mars Enseignement supérieur

Le Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) maintient son débrayage les 18 et 19 mars «afin de dénoncer et alerter les pouvoirs publics et l'opinion nationale sur les dangers qui guettent le système universitaire». Le secrétaire général du Cnes Abdelmalek Rahmani a indiqué que le ministère n'avait pas répondu à toutes les inquiétudes des membres du Cnes et qu'après avoir constaté l'absence de prise en considération, le syndicat a décidé de maintenir la pression.
La tutelle a sa logique de gestion et nous notre logique de revendications», a-t-il dit, ajoutant que le ministère de l'Enseignement supérieur a consenti à aborder la problématique du logement en convoquant le Cnes à une réunion au mois de décembre dernier. «Nous nous étions entendus sur une démarche, c'est-à-dire que nous avons sollicité auprès du ministère la réactivation de la commission nationale de logements gelée en 2006. Un souhait qui nous a été accordé.
Cependant, elle n'a été réactivée qu'une seule fois. A notre grand étonnement, nous avons appris par voie de presse que le directeur chargé du dossier du logement a changé de stratégie et qu'il a reçu en catimini des syndicalistes sans nous avertir. Nous dénonçons une telle démarche et nous allons faire parvenir d'ici peu un courrier au Premier ministre», a-t-il affirmé. Actuellement, plus de 20 000 enseignants sur 40 000 sont sans logements. C'est une urgence», a-t-il dénoncé, ajoutant qu'il souhaitait que le préposé au dossier soit déchargé de sa mission car il juge que seule la tutelle est en mesure de prendre au sérieux cette revendication.