Le CNDDC exprime sa solidarité

«Nos camarades sont actuellement en grève de la faim devant le siège de la wilaya de Skikda pour exiger un travail décent (…). Nous interpellons ainsi les autorités locales pour ouvrir les portes du dialogue avec nos représentants locaux, afin de satisfaire leurs revendications légitimes», est-il souligné dans un communiqué du CNDDC. En attendant d'accéder à  un travail décent, ces chômeurs revendiquent une allocation chômage à  hauteur de 50% du SNMG pour tout demandeur d'emploi. Ils exigent également de la transparence dans la distribution des offres d'emploi, notamment dans les grandes entreprises, à  l'instar de la Sonatrach. Dans ce sillage, les chômeurs grévistes de la faim demandent la mise en place d'une commission d'enquête sur la gestion et la distribution des offres d'emploi au niveau de l'agence d'emploi locale de Skikda. Dénonçant sa gestion, le comité local des chômeurs réclament, en outre, le départ du directeur de l'ANEM de Skikda. La raison invoquée est que ce dernier refuse de tenir ses promesses relatives à  l'ouverture de nouveaux postes de travail et de la transparence dans la distribution des offres d'emploi. Depuis plusieurs semaines, les chômeurs, de plus en plus nombreux à  travers le pays, multiplient leurs actions de protestation, réclamant leur droit au travail, constitutionnellement garanti.