Algérie

Le CNAPEST remet les pendules à l'heure sur la question des 'uvres sociales 'C'est l'argent de la tutelle, pas celui des travailleurs !'



Le CNAPEST remet les pendules à l'heure sur la question des 'uvres sociales                                    'C'est l'argent de la tutelle, pas celui des travailleurs !'
L'argent des 'uvres sociales est versé par l'employeur c'est-à-dire le ministère de l'Education nationale et n'est aucunement prélevé sur les salaires des fonctionnaires, explique le syndicat.
Le coordinateur national du Cnapest a tenu à remettre les pendules à l'heure et à apporter de nouvelles précisions à propos des 'uvres sociales de l'éducation nationale. 'Nous entendons beaucoup dire que l'argent des 'uvres sociales n'est autre que celui des travailleurs. Ce qui les pousse à réclamer le 13e mois'. Or, explique Nouar Larbi, 'l'origine de cet argent n'est pas les salaires des fonctionnaires de l'éducation ni le fruit de prélèvements sur leurs salaires. Son origine est le budget du ministère de l'Education nationale. C'est-à-dire l'employeur'. Et d'ajouter : 'Cet argent représente des charges supplémentaires dont s'acquitte l'employeur à raison de 3% de la masse salariale brute. 0,5% sont versés au FNPOS et 0,5% à la Caisse de retraite anticipée et les 2% restants sont versés aux 'uvres sociales.' Les salaires des travailleurs 'sont utilisés comme base de calcul du montant que l'employeur doit verser aux 'uvres sociales' sans toucher le moindre centime. Et par conséquent, 'nul ne peut réclamer sa part d'un bien dont il n'est pas propriétaire. Il a toutefois le droit d'en bénéficier conformément au décret exécutif 303/82'. Evoquant le droit de bénéficier de ces 'uvres, le coordinateur national du Cnapest insiste sur le principe de 'la justice et non l'égalité absolue'. Pour ce qui est du 13e mois, il n'a aucun lieu d'être car les calculs de 2% du salaire donnent un montant qui ne peut être évalué à un mois de salaire. Quant au mode de gestion de ces 'uvres, le Cnapest plaide pour des commissions 'qui garantissent le principe de la solidarité avec les plus démunis' au lieu de commissions au niveau des établissements. Enfin, Nouar Larbi précise que 'le Cnapest a toujours fait en sorte que les syndicats n'aient pas la mainmise sur les 'uvres sociales et privilégie une gestion sur des bases solides, justes et transparentes. Tout travailleur a le droit de se présenter aux élections des membres des commissions de gestion des 'uvres sociales à l'exception de ses adhérents qui occupent des postes de responsabilité qui seront contraints de démissionner du poste. Celui qui prendra en charge cette gestion doit assumer personnellement sa responsabilité'. L'Unpef adopte, de son côté, la même position en refusant 'la mainmise syndicale ou administrative' sur la gestion et opte pour le principe de l'élection à la base, la solidarité, le droit de regard et de propositions de projets pour les syndicats, le contrôle et la comptabilité doivent se faire par les services de l'Etat. Selon la déclaration signée par Sadek Dziri, l'Unpef a émis une instruction interdisant aux membres du bureau national de wilaya et régionaux de se présenter aux élections des membres des commissions de la gestion des 'uvres sociales car le syndicat n'assumera la responsabilité d'aucune erreur. 'Il défendra, toutefois, le droit à tout travailleur quel que soit son corps de postuler'. De son côté, le Snapest 'condamne avec vigueur les volte-face inutiles de la tutelle' et estime qu'au lieu 'de se précipiter, un état des lieux doit se faire pour corriger toutes les tares de la gestion antérieure afin d'éviter un remake. Un bilan détaillé doit être présenté par les anciens gestionnaires. Des leçons doivent êtres tirées pour éviter un retour à la case départ !' Et de conclure : 'Trop d'injustice, trop de gaspillage, trop d'opacité avec l'ancienne gestion. Conscient des enjeux, le Snapest appelle les fonctionnaires à plus de vigilance !'
MALIKA BEN


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