Algérie

Le club raconte son histoire à ses fans


La Maison de la Culture de Tizi-Ouzou, sera une nouvelle fois en fête aujourd'hui, lundi 30 juillet 2018. Mais une fête aux couleurs de la JSK. Une initiative qui gagnerait, pourquoi pas, à être reprise par l'ensemble des clubs nationaux.La JSK décide d'ouvrir ses archives aux amoureux de ce grand club. Elle veut aller plus loin dans sa communication. Le président Mellal, avec la complicité de l'ensemble des membres qui compose ses structures, veut changer de compartiment pour aller occuper le siège de la communication. Pour ce faire, il va étaler et faire découvrir à travers le son et l'image les véritables architectes de ce grand club qu'est celui de la Jeunesse Sportive de Kabylie.
En rapprochant les fans de ses héros, il veut enrichir l'histoire de ce club. Le film documentaire qui sera projeté, aujourd'hui lundi, en avant-première et en exclusivité à la Maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou, est qualifié de voyage sur les traces de ce club, depuis les années 80 jusqu'aux années 90. «JSK 1946-1996, Asmi tervah» ou «JSK 1946-1996, la Joyeuse Saga des Canaris», une chronologie très enrichie par des témoignages racontés en français et par un commentaire du réalisateur en tamazight sous-titré en français. Une très belle histoire, qui retrace la période coloniale avec moult détails. Parce que la JSK veut tout simplement mettre en exergue les faits qui font sa fierté mais aussi celui du football national.
A travers ce document, c'est une autre invitation qui serait lancée en direction des autres clubs du pays pour qu'ils puissent, eux aussi raconter l'histoire de leurs clubs respectifs. Parce que les réussites d'hier sont la conséquence de des réussites d'aujourd'hui. Tous les clubs ont une histoire à raconter. Peu importe qui sera le premier à faire le premier pas dans cette initiative, mais le plus important est de faire connaitre à tous comment le football national a grimpé les échelons. On expliquera à travers ce document, comment s'est faite la reprise au lendemain de l'indépendance nationale. Qui étaient-ils ses joueurs, comment ont-ils intégré le club appelé l'Olympique de Tizi-Ouzou (OTO). On nous fera vivre les grands moments dette formation qui avait trôné sur le football national et africain.
1968 était l'année de son accession en deuxième division et, une année plus tard, en 1969 en première division. Cinq années plus tard, soit en 1973, elle arrache son premier titre de championne d'Algérie. Ce fut pour elle, le point de départ vers d'autres consécrations notamment, celui du football national et africain. Le réalisateur, donnera du sens à sa communication en s'ouvrant pour un défilé des anciens joueurs avec, avec s'il vous plait, des témoignages en exclusivité, comme Ali Benslama et Moh-Lounès Madiou enregistrés en 2014 et décédés entre-temps. Amar Haouchine, Ramdane Djezar, Ali Belahcene «Tchipalo», Driss Koli, Mouloud Iboud, Rabah Menguelti, Arezki Maghrissi, Rachid Dali, Ali Fergani, Amara Mourad, Kamel Abdeslam, Rachid Adane, Moussa Saib feront, aussi, leur figure dans ce documentaire. On découvrira la JSK aux couleurs du Jumbo-Jet.
Surprise en surprise, les supporters, mais aussi les familles de la Kabylie ou pas, seront sur place pour mieux connaitre cette JSK. «L'auteur du documentaire a puisé ses images dans les archives de la Télévision nationale, de la presse et des témoins de l'époque qui ont accompagné la JSK dans ces moments de gloire. Cerise sur le gâteau, le réalisateur a mis en évidence, au grand bonheur du grand public, le grand président Abdelkader Khalef, qui a mis le club sur les rails de l'Histoire». Non, ce n'est pas la fin du documentaire, puisque le réalisateur a voulu aller encore plus loin, grâce aux archives mis à sa disposition par la Télévision algérienne et les coupures de presse des années anciennes.
On applaudira, très certainement, un Monsieur, qui a laissé une des magnifiques emprunte, en l'occurrence celle Mahieddine Khalef, juste après il y aura un autre homme qui n'est autre que le Polonais Stefan Zywotko. C'est eux, qui ont lancés les joueurs, devenus stars du football national : De Djamel Menad, Ali Fergani et Abdeslam Kamel. Toujours dans cette saga mise à l'écran par le réalisateur Larbi Cherif, «la bobine ne pouvait poursuivre sa marche sans citer Lounès Matoub, qui a toujours accompagné la JSK par sa présence et par sa poésie.
Ce grand artiste a chanté la JSK avec ses tripes. C'est pourquoi, il devient en effet impossible de parler de la JSK sans le citer». Les deux noms se confondent dans la mémoire collective. Demain donc, le public sera ravi de revivre tous ses moments de joie et de gloire faite par des hommes qui ont su voir grand. Un film qui marquera la reconstruction du club, et la promesse de faire une excellente figure durant non seulement la saison footballistique 2018/2019 mais bien après.
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