Le club en crise USM Aïn Beida

L'USMAB continue de broyer du noir, n'arrivant même pas à organiser son AG élective.
Les anciens joueurs, las de patienter, ont choisi de partir sous d'autres cieux. La DJS d'Oum El Bouaghi reste étrangement inactive devant la situation désastreuse que vit ce club au passé glorieux. Selon les membres de assemblée, «l'ancien président refuse catégoriquement de quitter le club alors qu'il est contesté par toute la ville.» Un autre ancien membre, en l'occurrence Madjid K., dira : «L'AG ordinaire, reportée à deux reprises, a failli tourner au vinaigre. Sous le règne de ce président, l'équipe a failli connaître le purgatoire durant la saison écoulée. Sauvée de justesse par on ne sait quel miracle, l'équipe est aujourd'hui prise en otage avec la complicité de la DJS, qui refuse d'appliquer la loi dans toute sa rigueur.»
Les dépassements constatés lors de l'AG ordinaire n'ont fait l'objet d'aucun suivi. Pire encore, notre interlocuteur explique que «le président sortant, condamné à deux mois avec sursis, tombe sous le coup de l'article 43 des règlements généraux lui interdisant de présider une association de quelque nature qu'elle soit. La DJS, destinataire d'une copie de ce jugement n'a pas cru devoir rejeter la candidature de ce président. Condamné pour incitation à l'agression du P/APC et des autres locaux, il n'en continue pas moins de défier tout le monde, y compris les autorités locales pour être reconduit dans ses fonctions.» Si les autres équipes ont entamé leur préparation, l'USM Aïn Beida n'arrive toujours par à se libérer de l'emprise de ce président et accuse un grand retard. «L'AG élective est reléguée aux calendes grecques et les responsables du sport au niveau de la wilaya d'Oum El Bouaghi ne font qu'enfoncer le clou par ce silence complice», dira un autre membre qui souhaite l'intervention du wali.