Algérie

Le club amateur de Aïn Kercha crie à l'injustice


Décidément, la décision de création de deux ligues Interrégions au Sud, adoptée le 2 mai par les membres de l'assemblée générale de la Fédération algérienne de football (FAF), ne cesse de faire des vagues, surtout que de nombreux clubs ont manifesté clairement leur refus, alors que d'autres ont carrément crié à l'injustice.C'est le cas du club sportif amateur de Jamaiat Baladiat Aïn Kercha (CSA/JBAK), dans la wilaya d'Oum El Bouaghi, et évoluant à la ligue régionale de Constantine, dont les responsables considèrent cette mesure de véritable coup de massue porté à leur association.
Dans une lettre adressée au président de la FAF, dont nous détenons une copie, les responsables du JBAK dénoncent une injustice qui pénalise un club ayant toujours joué depuis des années les premiers rôles dans son groupe (Division régionale, ligue de Constantine), mais qui se trouve victime de ces décisions bien qu'il soit classé de 2e. «On est vraiment étonnés de voir que des clubs classés comme nous en deuxième position dans leurs groupes ont profité de cette opportunité, alors que notre club n'en a pas bénéficié, on ne peut que crier au scandale», a déclaré Mohamed Lamri, président du JBAK.
«Comment maintenir des clubs qui ont été rétrogradés en violation des règlements généraux et priver des clubs qui ont joué les premiers rôles dans leurs groupes ; agir de cette manière est contraire à l'esprit de compétitivité», soutient le même responsable. «La réglementation est très claire sur ce point, notamment l'article 71 alinéa 2 des règlements généraux, qui stipule que les clubs occupant les dernières places relégables par la réglementation rétrogradent», explique-t-il.
Mohamed Lamri souligne par ailleurs que la FAF a justifié le choix de certains clubs en avançant le motif du meilleur classé 2e, alors qu'il n'y a aucun règlement qui le prouve. «Nous sommes classés 2e nous aussi et nous méritons également cette accession comme tous les autres clubs dans le même classement, alors pourquoi faire dans la discrimination '» s'interroge-t-il.
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