Algérie

Le clin d'oeil de Haddad aux investisseurs turcs



Le clin d'oeil de Haddad aux investisseurs turcs
Le président du Forum des chefs d'entreprise a indiqué depuis Istanbul que l'évolution du partenariat entre l'Algérie et la Turquie reste "insuffisant" au vu des potentiels respectifs des deux pays en dépit de sa constante progression et souhaité traduire sur le terrain la volonté des chefs d'entreprise algériens d'aller "plus loin" avec leurs homologues turcs dans la construction de partenariats "sérieux et durables".Le président du Forum des chefs d'entreprise a indiqué depuis Istanbul que l'évolution du partenariat entre l'Algérie et la Turquie reste "insuffisant" au vu des potentiels respectifs des deux pays en dépit de sa constante progression et souhaité traduire sur le terrain la volonté des chefs d'entreprise algériens d'aller "plus loin" avec leurs homologues turcs dans la construction de partenariats "sérieux et durables".Intervenant devant les hommes d'affaires turcs et autres opérateurs économiques à l'occasion du 10e Forum arabo-turc qui s'est tenu le 1er et 2 avril, Ali Haddad a indiqué à ce sujet que les relations économiques entre les deux pays sont "appréciables mais n'ont pas encore atteint le niveau d'excellence" voulu de part et d'autre.Il a rappelé que le niveau des échanges et le nombre d'entreprises turques implantées en Algérie a augmenté ces dernières années et avancé le taux de 28 % en termes de hausse du volume des échanges, passant de 3,9 milliards de dollars en 2011 à 5 milliards de dollars en 2014, ce qui fait que la part de la Turquie dans le volume des échanges global de l'Algérie est en constante évolution passant à de 3,3 % en 2011 à 4,1 % en 2014. "A partir de 2012, la Turquie est devenue le 7e Fournisseur de l'Algérie alors qu'elle était 10e en 2011. En 2014, votre pays devient le 7e client de l'Algérie alors qu'elle occupait la 9e place de 2011 à 2013.Concernant les importations, les importations de l'Algérie ont augmenté de 52 % passant de 1,4 milliards de dollars en 2011 à 2,1 milliards de dollars en 2014 ce qui fait que la part de la Turquie dans les importations de l'Algérie est passée de 3 % à 3,6 % en 2014, a-t-il relevé encore. Même constat pour le nombre d'entreprises turques qui a augmenté de 471 en 2011 à 625 en 2013 (33 %). Néanmoins, Haddad a déploré que la majorité d'entreelles soient issues des secteurs du BTP et de l'hydraulique et peu d'entre elles sont dans l'industrie ou les services à valeur ajoutée.« L'économie algérienne connait des mutations à un rythme effréné, avec notamment l'essor du secteur privé. Elle a de ce fait besoin d'investissements basés sur des partenariats fiables qui permettent un transfert de technologie et de savoir-faire et la relance, par ricochet, de l'industrie nationale », a-t-il affirmé en indiquant que l'évolution de notre partenariat, certes en constante progression, reste "insuffisant" au vu des potentiels respectifs des deux pays même si en volume global, le niveau des échanges et le nombre d'entreprises turques implantées en Algérie a augmenté ces dernières années.S'exprimant sur l'économie algérienne, le président du FCE a affirmé que cette dernière présente beaucoup de "vitalité", avec notamment "l'essor" du secteur privé qui est l'un des facteurs les plus révélateurs des transformations profondes de l'économie algérienne. "Il faut savoir que le nombre des PME/PMI ne cesse de s'accroître. Entre 2001et 2012, il a été multiplié par six et aujourd'hui, le secteur privé génère 85 % de la valeur ajoutée hors hydrocarbures.C'est une économie qui offre, en dehors des hydrocarbures, d'innombrables opportunités de partenariat", a-til soutenu avant de citer quelque unes de ces opportunités appelées à être exploitées. "La première grande source de partenariat possible entre les entreprises turques et les entreprises algériennes réside dans la politique de relance de l'industrie nationale qui ambitionne de porter rapidement sa part dans la production intérieure brute (PIB) à 10 % contre moins de 5 % actuellement", a-t-il relevé, citant comme créneaux porteurs l'industrie automobile, le médicament, l'aval pétrochimique et l'industrie agroalimentaire.Intervenant devant les hommes d'affaires turcs et autres opérateurs économiques à l'occasion du 10e Forum arabo-turc qui s'est tenu le 1er et 2 avril, Ali Haddad a indiqué à ce sujet que les relations économiques entre les deux pays sont "appréciables mais n'ont pas encore atteint le niveau d'excellence" voulu de part et d'autre.Il a rappelé que le niveau des échanges et le nombre d'entreprises turques implantées en Algérie a augmenté ces dernières années et avancé le taux de 28 % en termes de hausse du volume des échanges, passant de 3,9 milliards de dollars en 2011 à 5 milliards de dollars en 2014, ce qui fait que la part de la Turquie dans le volume des échanges global de l'Algérie est en constante évolution passant à de 3,3 % en 2011 à 4,1 % en 2014. "A partir de 2012, la Turquie est devenue le 7e Fournisseur de l'Algérie alors qu'elle était 10e en 2011. En 2014, votre pays devient le 7e client de l'Algérie alors qu'elle occupait la 9e place de 2011 à 2013.Concernant les importations, les importations de l'Algérie ont augmenté de 52 % passant de 1,4 milliards de dollars en 2011 à 2,1 milliards de dollars en 2014 ce qui fait que la part de la Turquie dans les importations de l'Algérie est passée de 3 % à 3,6 % en 2014, a-t-il relevé encore. Même constat pour le nombre d'entreprises turques qui a augmenté de 471 en 2011 à 625 en 2013 (33 %). Néanmoins, Haddad a déploré que la majorité d'entreelles soient issues des secteurs du BTP et de l'hydraulique et peu d'entre elles sont dans l'industrie ou les services à valeur ajoutée.« L'économie algérienne connait des mutations à un rythme effréné, avec notamment l'essor du secteur privé. Elle a de ce fait besoin d'investissements basés sur des partenariats fiables qui permettent un transfert de technologie et de savoir-faire et la relance, par ricochet, de l'industrie nationale », a-t-il affirmé en indiquant que l'évolution de notre partenariat, certes en constante progression, reste "insuffisant" au vu des potentiels respectifs des deux pays même si en volume global, le niveau des échanges et le nombre d'entreprises turques implantées en Algérie a augmenté ces dernières années.S'exprimant sur l'économie algérienne, le président du FCE a affirmé que cette dernière présente beaucoup de "vitalité", avec notamment "l'essor" du secteur privé qui est l'un des facteurs les plus révélateurs des transformations profondes de l'économie algérienne. "Il faut savoir que le nombre des PME/PMI ne cesse de s'accroître. Entre 2001et 2012, il a été multiplié par six et aujourd'hui, le secteur privé génère 85 % de la valeur ajoutée hors hydrocarbures.C'est une économie qui offre, en dehors des hydrocarbures, d'innombrables opportunités de partenariat", a-til soutenu avant de citer quelque unes de ces opportunités appelées à être exploitées. "La première grande source de partenariat possible entre les entreprises turques et les entreprises algériennes réside dans la politique de relance de l'industrie nationale qui ambitionne de porter rapidement sa part dans la production intérieure brute (PIB) à 10 % contre moins de 5 % actuellement", a-t-il relevé, citant comme créneaux porteurs l'industrie automobile, le médicament, l'aval pétrochimique et l'industrie agroalimentaire.




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