Dans une sortie verbale tonitruante, le chef des droits de l'homme de l'Onu parle de dystopie. Rarement utilisé, le mot savant signifie ni plus ni moins cataclysme. Il n'a pas pris de gants pour décrire un monde aboutissant à une finale catastrophe. Allant ainsi vite en besogne, le responsable onusien voulait délibérément appuyer sur l'exagération pour que les responsabilités entières de chaque Etat soient pleinement assumées. Il pointe du doigt les conséquences d'un dérèglement climatique présent et inquiétant dans tous les esprits et énumère avec force détails la panoplie dramatique des aléas que subit la planète entière.Il n'a évidemment pas totalement tort de forcer sur le verbe pour donner une consistance à son alerte. Mais face à la réalité, il semble prêcher dans un désert en prenant le relais des recommandations inaudibles et maintes fois répétées du secrétaire général de l'Onu.
Les inondations et les séismes se multiplient. Les mers et les océans engloutissent de plus en plus des milliers de désespérés. Des territoires entiers s'assèchent et le thermomètre n'en fait qu'à sa tête pour dérouter les connaissances des savants.
Cependant, le monde n'a jamais été un paradis et le souci climatique ne date pas d'aujourd'hui. Les catastrophes naturelles répétitives ont été depuis la nuit des temps des événements dramatiques que l'histoire a infligés aux hommes.
Le climat avec ses revers changeants est une donnée permanente née avec et pour les êtres vivants. N'est-il pas l'essence même des existences et que sa fâcherie n'est pas duperie mais réelle mésentente d'un couple enchaîné '
Sauf que leur lien indéfectible est de plus en plus contrarié par le déséquilibre et le désordre que produit une démographie mondiale galopante. Plus le nombre de la population mondiale augmente et plus le climat s'ingénie à certifier que ce n'est pas le rire qui est le propre de l'homme, mais la misère et la faim.
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Posté Le : 12/09/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Abdou Benabbou
Source : www.lequotidien-oran.com