Les travailleurs affiliés au Syndicat national des travailleurs de l'éducation (SNTE) réclament leurs droits et refusent la classification à l'échelle 8 au lieu de la 10 de l'adjoint d'éducation dans le nouveau statut particulier.
Le corps syndical relève le problème à travers un communiqué, où il défend les droits des travailleurs par rapport à la lourde mission administrative qui est la leur, en précisant que chaque adjoint assure au minimum 36 heures de travail par semaine. A cela s'ajoute la responsabilité administrative envers la sécurité des élèves au sein de l'établissement scolaire, particulièrement ces dernières années marquées par la violence qui a gagné tous les établissements scolaires.
L'ancienneté de chaque travailleur devrait aussi être prise en considération, a-t-on souligné, tout comme la classification des adjoints doit aider les travailleurs à accéder à des postes supérieurs. Ce qui serait valable aussi pour les jeunes adjoints titulaires de diplômes de TS et de diplômes universitaires, qui selon l'écrit, sont marginalisé et n'ont aucune chance d'avoir droit à des postes plus gradés.
A titre d'exemple, la possibilité d'accéder à un poste d'intendant. Notons qu'aucun des adjoints d'éducation de Sidi Bel Abbès n'a pu accéder à ce poste à l'instar d'autres villes du pays.
Le dernier point évoqué par le SNTE est de permettre aux travailleurs d'avoir droit à des primes supplémentaires liées à des responsabilités accomplies à l'intérieur et à l'extérieur des établissements scolaires, a-t-on souligné.
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Posté Le : 17/04/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : S D
Source : www.letempsdz.com