Algérie

Le CLA série les points noirs Surveillance et correction du bac



Le CLA série les points noirs                                    Surveillance et correction du bac
Le Conseil des lycées d'Algérie fait état de plusieurs anomalies ayant entaché le déroulement de l'examen du baccalauréat.
«Contrairement aux déclarations officielles, le baccalauréat ne s'est pas déroulé dans les meilleures conditions, notamment pour les enseignants qui ont dû assurer jusqu'à 8 heures de surveillance par jour, ce qui a engendré de sérieux malaises parmi les surveillants souffrant de maladies chroniques.»
Les conditions de travail durant les épreuves de cet examen décisif ont provoqué le mécontentement des enseignants déployés pour la surveillance. «Les horaires continus remettent en cause l'efficacité des surveillances et nécessitent donc une réorganisation qui devra induire une baisse du volume de surveillance par enseignant. Si le nombre de candidats est passé de 25 par salle à 20, il n'en demeure pas moins que les couleurs de brouillons pratiquement identiques ont rendu la surveillance plus ardue et jeté un certain discrédit sur la crédibilité du baccalauréat.
La restauration n'a pas été en reste, la boîte de la 'honte' persiste dans la majorité des centres de surveillance : chocolat, fromage, thon pendant 5 jours de grandes chaleurs», peut-on lire dans un communiqué diffusé par le même syndicat.
Concernant les corrections du baccalauréat, le constat est le même depuis des années : l'élaboration des listes de correcteurs se fait constamment dans l'opacité et la liste noire est toujours fonctionnelle, accuse le CLA. «Des dizaines d'enseignants ayant des activités syndicales et bénéficiant d'une longue expérience pédagogique sont écartés au profit d'autres», enchaîne le CLA qui voit dans la décision du ministre de l'Education nationale d'ouvrir les centres de correction aux parents d'élèves et aux syndicats une manière de s'assurer «un effet médiatique». M. Benbouzid mesure-t-il réellement sa portée et les dérives que cela peut engendrer, à savoir «pression de toutes sortes sur les correcteurs et remise en cause de la franchise inaliénable des centres de correction», s'inquiète le CLA.


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