Algérie

Le CLA rejette la thèse du banditisme



Cette hypothèse est soutenue par Rachid Malaoui, président du Syndicat national autonome du personnel de l'administration publique (Snapap). «Nous ne croyons pas à  des actes innocents», déclare-t-il rappelant que «la Maison des syndicats est mitoyenne d'une caserne de police. De plus, les services de sécurité sont postés en permanence pour la surveiller et filmer les va-et-vient des militants». M. Malaoui s'interroge sur la finalité du vol des ordinateurs et non pas du photocopieur et du fax. D'après ses dires, les assaillants ont changé de méthodes depuis la fermeture de la Maison des syndicats sise à  El Harrach. «Cette fois-ci, ce sont les ordinateurs qui ont été visés, par conséquent, ce sont les informations qu'ils contiennent qui intéressent les cambrioleurs. Ce qui porte clairement la signature des auteurs», lit-on dans un communiqué signé par le président du Snapap. Pour sa part, le chargé de communication du CLA estime que les auteurs de cet acte cherchent des informations cachées. «Tout ce qu'on écrit est rendu public. Nous ne sommes pas une organisation secrète et nous ne préparons pas une guerre», martèle-t-il. Le chargé de communication du CLA se montre sceptique quand au sort des plaintes déposées. «Il n'y a eu aucune suite pour la première plainte. Je suis convaincu qu'il n'y aura pas de suite pour la dernière plainte», juge-t-il. Mais d'après Rachid Malaoui, cette fois-ci, il y a un témoin de cet acte de cambriolage. «Un agent de sécurité qui surveillait une villa a déclaré à  la police qu'il a reconnu les cambrioleurs», affirme M. Malaoui. Et de poursuivre : «Après ces deux attaques orchestrées en bonne et due forme, nous craignons une recrudescence de la répression qui pourrait porter atteinte à  l'intégrité physique des militants. L'assassinat de Keroumi Ahmed, membre de la CNCD d'Oran, n'est pas encore élucidé.»
 


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