Algérie

Le citoyen se félicite de la profonde mutation réalisée par la Justice



Aujourd'hui plus que jamais, après la tragédie nationale des années 90 qui a mis en péril l'existence même de l'Etat, la cohésion sociale se pose et s'impose comme un préalable incontournable pour la sauvegarde des acquis de la nation sur le plan politique, démocratique, économique et social. Les résultats concrets enregistrés et encourageants qui ont été enregistrés dans quasiment tous les domaines, le retour à la stabilité interne et l'essor de la diplomatie qui a permis à l'Algérie de retrouver sa place dans le concert des nations après une éclipse qui n'avait que trop duré, constituent le parachèvement du renouveau national à travers l'Etat de droit mais aussi et surtout le renforcement de l'Etat-Nation. Il est certain que les grands chantiers lancés par le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika et couronnés par l'amendement de la Constitution ont eu un impact certain sur la cohésion sociale, la stabilité politique, la poursuite et la promotion du développement socio-économique et surtout la prise en charge des populations vulnérables ou en difficulté. En somme une stratégie qui tient compte des attentes et des besoins exprimés par la population. C'est avec la forte détermination du Président Abdelaziz Bouteflika et c'est grâce à cette stabilité, que la paix civile est revenue et qu'ont pu être concrétisés d'immenses acquis à travers une multitude de réformes qui conditionnent l'avenir de la nation. C'est aussi grâce à cette stabilité que les équilibres économiques sont rétablis , que la croissance économique a pu être relancée et que d'immenses programmes de développement des infrastructures et d'amélioration des conditions et du cadre de vie des citoyens ont pu être mis en ?uvre notamment depuis la décision volontariste du chef de l'Etat à rembourser par anticipation la dette extérieure du pays.Fort de cette souveraineté "de décision économique, fort de la nouvelle assise de paix et de sécurité, fort des enseignements tirés de ses résultats probants enregistrés depuis 1999, mais aussi des insuffisances qui se sont révélées, l'avènement imprévu de la crise du baril de pétrole sur le marché mondial, " nous nous devons aux attentes légitimes du pays, d'imprimer un nouvel élan à la construction du projet national ". (Dixit A. Bouteflika)Cela signifie que l'ampleur des chantiers en cours, leur diversité, leur nécessaire articulation, leurs enjeux, ainsi que leur impact sur le processus de développement économique et sur le quotidien des citoyens font une obligation à tout un chacun de les mener à bien dans la consistance, les qualités, la transparence. C'est pourquoi, le Président Abdelaziz Bouteflika interpelle à chaque occasion le gouvernement et ses partenaires économiques et sociaux et les responsables à tous les niveaux, qu'ils élèvent le taux de rigueur dans leurs actions au quotidien et qu'ils développent davantage d'initiative et de vision prospective dans le cadre de la réalisation de ces chantiers, de ces projets, mais aussi dans la prise en charge de l'ensemble de leurs missions au profit des citoyens.
Dans ce cadre, il s'agit de moderniser l'organisation des services publics, de rationaliser leur gestion et d'améliorer la qualité de leurs prestations, la mission d'assurer l'efficience des pouvoirs de contrôle de l'administration, tout en éliminant les excroissances bureaucratiques, ainsi que les freins à l'initiative créatrice et l'activité. Mieux encore, il est impératif en cette phase de mauvaise situation économique et financière d'orienter les secteurs stratégiques de l'économie aux mieux des intérêts présents et à venir de la nation. Celle immédiate d'encadrer la politique de développement en renforçant notamment, les incitations concrètes à la diversification, à l'innovation, à la maîtrise technologique et à la compétitivité internationale. La mission de veiller à la cohésion sociale, en particulier en intensifiant la lutte contre la corruption, ce fléau dont les effets contribuent, insidieusement, à saper les valeurs civiques et à affaiblir, le goût de l'effort chez les citoyens. Objet de débats souvent passionnés, contradictoires parfois mais rarement fortuits, la lutte contre la corruption ne laisse à présent aucune place à l'indifférence tant chacune des composantes de la société doit s'impliquer sans équivoque. Elle s'impose pour permettre à la transparence d'être au jour le jour. Des différentes mesures prises pour la lutte contre la corruption et les maux sociaux, il ressort que c'est un engagement citoyen et un facteur de stabilité, de préservation de la cohésion et de la paix sociale qu'il appartient à la société algérienne de cultiver, de consolider, de soigner pour en récolter les fruits du progrès bâti autour de la justice et de l'équité.
Dans cet esprit, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, a déclaré dimanche à partir de Tindouf, "qu'une justice forte et indépendante " peut contrecarrer les différentes formes de la corruption. " Une justice forte, indépendante et intègre peut faire face aux différentes formes de corruption et aux autres maux sociaux ", a-t-il affirmé dans son allocution *, devant les notables et les représentants de la société civile de la wilaya de Tindouf. M. Louh a souligné, à ce titre, que "la justice algérienne, armée de la Constitution, des lois de la République et de la volonté politique soutenue, poursuit la mise en ?uvre des lois en fonction des procédures et principes appliqués par l'ensemble des pays qui respectent les droits et libertés de manière civilisée ".
En effet, il y a lieu de rappeler ici que la Justice algérienne atteint un niveau de développement sensible. Elle est devenue capable d'examiner les affaires les plus complexes et les plus périlleuses pour la société et pour l'économie nationale et ce, à la faveur de la spécialisation des magistrats, d'une part, et grâce à la promulgation d'un important arsenal juridique et la signature par l'Algérie d'une série de conventions et de traites, d'autre part, notamment celles relatives à la lutte contre les fléaux étrangers à la société algérienne, à l'instar du crime organisé, la corruption, le blanchiment d'argent, la drogue et d'autres fléaux dangereux et destructifs. Le citoyen qui se félicite de cette profonde mutation qualitative réalisée par la justice, espère que cet effort se poursuive avec sérieux et sincérité pour le protéger des comportements contraires à ses valeurs et vertus et pour réunir les meilleures conditions permettant aux programmes de développement d'aller résolument de l'avant .C'est pourquoi, la lutte contre la corruption, sous toutes les formes et aspects, demeurera une préoccupation des pouvoirs publics et de la société, tout en s'appuyant dans cette entreprise sur les forces vives du pays, en général, et sur la transparence de la justice en particulier.
La réponse à ces interrogations est venue une fois de plus du ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Tayeb Louh qui a assuré à partir de Tindouf : " Chacun de nous doit savoir que nul n'est au-dessus de la Loi ou qu'il peut violer son autorité, tout en appelant " à poursuivre une lutte sans merci contre les maux sociaux eu égard aux dangers engendrés par la corruption et les fléaux qui rongent les sociétés et entravent leur progrès. En effet, les efforts qui ne cessent d'être déployés dans ce secteur vital permettront à l'autorité judiciaire de recouvrer sa place progressivement et, par conséquent, d'accomplir pleinement son rôle pour faire valoir l'autorité de la loi et l'appliquer, à tous, avec équité, sans distinction aucune, et loin de toute autre considération ou népotisme.
" L'intérêt accordé à la justice et à la dynamisation de son rôle ne s'inscrivent pas seulement dans le contexte du parachèvent impératif des fondements de l'Etat de droit, soucieux de préserver les droits et libertés loin de toute influence, quel qu'en soit l'origine ou le degré, mais, également, dans la prévention et la lutte contre les atteintes aux droits et libertés. L'objectif étant de faire face aux différentes formes et genres de violations et de crimes, qu'il s'agisse de corruption, de dilapidation de deniers publics, de sabotage de l'économie nationale , d'atteinte à l'intégrité et à la sécurité du pays et des personnes, et bien d'autres fléaux ayant frappé notre société et éprouvé notre peuple". (Dixit A. Bouteflika)
Par l'occasion, M. Louh a mis l'accent sur la paix et la sécurité dont jouit le pays à la faveur a-t-il soutenu, " de la réconciliation nationale prônée par le président de la République, Monsieur Abdelaziz Bouteflika, et plébiscitée par le peuple dans son écrasante majorité".


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