Algérie

Le citoyen est au centre des priorités


Le professeur de droit public, Ahmed Dakhinisa, a réagi, hier matin, sur les ondes de la Chaîne I de la Radio algérienne, à la décision du Président Abdelmadjid Tebboune qui a signé, lundi 13 novembre 2023, un Décret portant fin de fonctions de Benoudina Lemnaouar, chef de daïra d'Annaba et de Sarim Youcef, chef de daïra de Guerrara dans la wilaya de Ghardaïa, pour manquement dans l'accomplissement des missions qui leur ont été assignées et violation du devoir de réserve, selon un communiqué du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire.Cette mesure est intervenue a expliqué la même source, dans le cadre de «l'attachement et de l'engagement permanents de Monsieur le président de la République à la prise en charge des préoccupations quotidiennes des citoyens qui ne doivent souffrir d'aucune négligence et au suivi continu de la gestion des affaires publiques, ainsi qu'à la consécration du principe qui place le citoyen au centre des priorités comme principal critère pour l'évaluation de tous les cadres, aussi bien au niveau local que central».Pour Ahmed Dakhinisa, cette décision est un indicateur du programme même du Président Tebboune et de la prise en charge efficace des préoccupations des citoyens, sans complaisance ni paresse.
Il a expliqué au cours de l'émission «L'Invité du matin», que le président de la République évalue périodiquement, positivement ou négativement, le travail du Gouvernement et des responsables locaux à travers les réunions, sur la base des directives et instructions qu'il donne, notant que la décision de mettre fin aux fonctions des chefs des districts d'Annaba et d'El-Guerrara, est une application et un avertissement, et ce n'est pas seulement une décision pour soigner l'image, mais plutôt une décision réaliste. Ahmed Dakhinisa estime que c'est une exigence qui tient à c?ur au président de la République et qui constitue un exemple de sérieux et de gouvernance responsable et efficace. Il a souligné que la décision prise par le président de la République est un rappel à tous que l'Etat est en train de mettre en ?uvre les règles de responsabilité et la sanction de la responsabilité, ajoutant que l'axe principal et la boussole de toutes les autorités de l'Etat sont le citoyen, et que le citoyen est la pierre angulaire au c?ur du développement et il reçoit toute l'attention des pouvoirs publics.
Le professeur de droit souligne que la responsabilité doit être mise en ?uvre et ses conséquences doivent être réglées, et c'est une question sérieuse et une question d'efficacité et pas seulement de rhétorique.
Tout le monde est responsable et est tenu pour responsable. Il a ajouté que l'Etat dépense d'énormes sommes d'argent et les résultats sont médiocres, qualifiant la décision du Président de fin de fonction d'extrême, ce qui est le résultat de nombreuses accumulations et non un acte isolé. Ce n'est pas la première fois que le Président Tebboune signe un Décret portant fin de fonction d'un haut fonctionnaire.
Il y a eu en mars 2022, le cas du ministre des Transports «pour avoir commis une faute grave lors de l'accomplissement de ses missions», avait expliqué alors un communiqué de la Présidence de la République.
En juin dernier, le Président a mis fin également aux fonctions d'un autre ministre mais le communiqué de la Présidence de la République n'en avait pas donné les raisons. Dans le cas des deux chefs de daïra, il s'agit, rappelons-le encore, de «manquement dans l'accomplissement des missions qui leur ont été assignées et violation du devoir de réserve».
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