Algérie

Le cinquantenaire de l'Indépendance thème de l'université d'été du FLN



Secoué par des mouvements de fronde successifs, le Front de libération nationale (FLN), du moins sa direction actuelle, ne se soucie guerre des «menaces» et autres déclarations incendiaires des membres du comité central qui visent le secrétaire général et continue de poursuivre normalement ses activités. Après une session houleuse du comité central qui a entériné le règne de Belkhadem, le FLN prépare activement sa traditionnelle université d'été qui se tiendra cette année à Tipasa et sera entièrement consacrée au cinquantenaire de l'Indépendance nationale.
Mais avant cela, le secrétaire général du FLN, Abdelaziz Belkhadem, est revenu longuement hier sur l'évènement, à l'occasion d'une rencontre au siège au cours de laquelle le parti a honoré certains inventeurs et créateurs qui ont présenté des «projets» pour l'avenir de l'Algérie. Sans évoquer les sujets qui «fâchent», comme la criminalisation du colonialisme ou encore l'histoire des archives, Abdelaziz Belkhadem a axé son intervention sur l'évolution qu'a connue le pays et les «réalisations» effectuées depuis l'indépendance, notamment dans le domaine de la science et de la technologie.
Pour Belkhadem, l'ère qui s'ouvre pour l'Algérie doit être celle de l'économie et du savoir car «l'innovation est l'économie de demain». «Nous disons à ceux qui doutent des capacités du peuple algérien qu'il faut leur faire confiance (jeunes créateurs )», a-t-il dit, faisant remarquer que des pays comme la Corée du Sud ou l'Espagne étaient il y a quelques décennies au même niveau que l'Algérie, mais note-t-il, «la France ne nous a rien laissé».
elle a fait selon lui pire que le colon israélien, mais le peuple a fait face. «Grâce à cela, nous avons recouvré notre liberté et notre souveraineté», a-t-il encore ajouté, estimant qu'aujourd'hui, «on ne doit plus se contenter de cette liberté». «Il faut parachever le combat civilisationnel», dira encore Belkhadem, qui lance des flèches contre ceux qui «noircissent le tableau». L'Algérie doit, aux yeux de Belkhadem, relever le défi et pouvoir produire «y compris des armes pour sa défense, car ils (les forces coloniales) nous en veulent encore», précisera le SG du FLN, pour qui, aujourd'hui,
il est question «d'être ou de ne pas être». Belkhadem qui place l'Algérie dans la catégorie de «ceux qui avancent», pense qu'elle est ciblée par tous les moyens, par les «gens qui sont gênés par les positions constantes de l'Algérie». «Vous voyez ce qui se passe dans les pays voisins», a-t-il averti, rappelant que le peuple algérien est sorti de la tragédie des années 90 «grâce à la réconciliation nationale».
L'Algérie est «unique», selon le SG du FLN, qui en veut pour preuve la victoire éclatante du parti aux législatives «grâce au peuple qui s'identifie aux valeurs de Novembre», une réponse «à ceux qui croient que 50 après, le parti allait disparaître», juge-t-il avant de conclure : «Nous sommes encore là et nous sommes au pouvoir».


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)