Algérie

Le Cinquantenaire de l'indépendance sur la scène lilloise à travers le Festival du cinéma algérien de Lille



Le Cinquantenaire de l'indépendance sur la scène lilloise                                    à travers le Festival du cinéma algérien de Lille
Le Festival du cinéma algérien de Lille (France) dédie sa 9e édition, qui se déroulera du 7 au 16 décembre prochain, à la célébration du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie, indiquent les organisateurs sur le site Internet du festival qui a été créé en 2003 par l'association Sud-Nord évolution avec pour objectif la promotion du cinéma algérien et des échanges culturels entre la France et la région du Maghreb.Un des moments forts de cette édition sera l'hommage rendu à René Vautier, le père du cinéma révolutionnaire algérien. L'ami de l'Algérie et de la révolution algérienne sera honoré avec la mise en lumière du soutien du cinéaste français à la guerre de libération et son engagement indéfectible pour l'Algérie combattante et l'Algérie indépendante, qu'il a accompagnée par sa contribution à la naissance du cinéma algérien. Le parcours et le combat de l'ami Vautier seront illustrés par le documentaire Le maquisard à la caméra (2012) du réalisateur algérien Nasreddine Guenifi. Le film de 60 mn retrace les premiers contacts de Vautier avec l'Armée de libération nationale (ALN) et le tournage du film L'Algérie en flammes qui a fait connaître la lutte du peuple algérien dans le monde. René Vautier avait dirigé le Centre de l'audiovisuel d'Alger de 1962, date de sa création, jusqu'à 1964.Le Cinquantenaire de l'indépendance sera également célébré par la projection des films Ben Boulaïd (2009), de Ahmed Rachedi, L'honneur d'un capitaine (1982) de Pierre Shoendoerffer, Le vent des Aurès (1967), Hassan Terro (1968) de Mohamed Lakhdar Hamina ainsi que le documentaire Le silence du fleuve (1992) de Mehdi Lallaoui et Agnès Denis. Hormis ces films qui se rapportent à la guerre de libération, d'autres longs métrages plus «généralistes» sont également à l'affiche de cette édition. Au programme : Barakat (2006) de Djamila Sahraoui, Si Mohand Oumhand (2008) de Rachid Benallal, Automne' Octobre à Alger (1992) de Malik Lakhdar Hamina, Le repenti (2012) de Merzak Alouache et La dernière image (1986) de Mohamed Lakhdar Hamina. On déplore que cette programmation ne soit pas représentative des différents genres, périodes, cinéastes et générations du cinéma algérien. A quelques exceptions, c'est toujours les mêmes noms et les mêmes films qui tournent dans les différentes manifestations, en Algérie ou à l'étranger.
R. C.

Ici on noie les Algériens en compétition au festival Adiff
Le film Ici on noie les Algériens, de la cinéaste algérienne Yasmina Adi, qui revient sur les massacres du 17 Octobre 1961 à Paris, est en lice pour le prix du meilleur film réalisé par une femme à l'African diaspora international film festival (Adiff). Réalisé en 2011, le film documentaire dévoile l'ampleur des atrocités et la barbarie des crimes perpétrés par la police française à l'encontre des milliers d'Algériens sortis manifester pacifiquement contre le couvre-feu discriminatoire imposé par le préfet de police. Ici on noie les Algériens a été nominé en février dernier en France au César du meilleur film documentaire et a participé dans plusieurs festivals internationaux. Le film sera en compétition avec Tango Mabeth (2012), de la cinéaste américaine Nadine Patterson. Cette nouvelle édition du festival verra la projection de 10 films dont La pirogue (Sénégal, 2012) qui a obtenu le Tanit d'or aux Journées cinématographiques de Carthage (JCC), Docteur Bello (Nigeria/Etats-Unis, 2012), Schehrazade, tell me a story (2009), de l'égyptien Yousri Nasrallah, et Nothing but tee truh (Afrique du sud, 2008). Créé en 1993, l'Adiff a pour objectif le renforcement du rôle des jeunes réalisateurs africains et d'origines africaines à travers la projection de leurs 'uvres au grand public.


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