Le cinéma et l'écriture doivent faire face au message encore véhiculé par les nostalgiques de la colonisation, a déclaré mercredi à Aïn Defla, le réalisateur Amar Belkhodja, présent aux journées cinématographiques du film révolutionnaire et du court métrage, organisées depuis lundi dans cette wilaya.
"Le cinéma et l'écriture sont aussi redoutables que les armes et sont en mesure de changer la vision des choses des gens sur bien de sujets, a indiqué M. Belkhodja, qui intervenait avant la projection de son film documentaire "Les cuves de la mort", réalisé conjointement avec Abderahmane Mostefa.
"D'aucuns ne veulent pas encore faire la différence entre le légal et l'illégal. L'indépendance de l'Algérie leur est assurément restée en travers de la gorge et ils ne veulent pas reconnaitre les atrocités commises lors de leurs présence en Algérie", a-t-il martelé.
"L'illégal, c'est le fait d'envahir un pays en vue d'en spolier ses richesses et d'anéantir son peuple, tandis que le légal consiste en la résistance légitime pour recouvrer sa dignité et son indépendance", a-t-il ajouté.
"Il est absolument nécessaire que le cinéma algérien s'attarde sur les drames causés par l'occupant français lors de sa présence en Algérie", a ajouté M. Belkhodja tout en déplorant le fait qu'il n'y ait pas eu de films retraçant les évènements du 8 mai 1945.
L'organisation de journées cinématographiques sur le film révolutionnaire "constitue une opportunité pour la transmission de bien de vérités, notamment à l'adresse des jeunes générations, sur ce qu'a enduré le peuple algérien durant la colonisation française", a -t-il encore indiqué.
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Posté Le : 20/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com