Le cinéma arabe et ses défis

Un grand débat sur la distribution des films, le manque de salles de cinéma, le problème de la non-diffusion dans les pays du Moyen-Orient, la non-compréhension des parlers des pays maghrébins en Occident, le manque des moyens financiers, etc. s?est ouvert, lors de la conférence sur «Les défis du cinéma arabe» organisée, hier, en marge du festival. La conférence a été ouverte par le ministre de l?Information et de la Communication, Rachid Boukerzaza.

Dirigée par l?une des figures emblématiques du cinéma arabe, le critique syrien Rafik Essaban, cette conférence a été animée par des critiques arabes, notamment Rachid Aarfan de l?Irak, Mme Kaouther Haikel d?Egypte et Abdelatif Benamar de Tunisie, en présence des acteurs Mahmoud Yacine, Ilham Chahine, Mouna Wassef, Doreid Laham et Sid Ali Kouiret, Fadela Saboundji et Sid Ahmed Agoumi, entre autres. Les animateurs de la conférence ont évoqué le phénomène des acteurs de la nouvelle vaque, l?absence de films politiques et historiques, qui ont été remplacés par les films de violence, l?absence des coproductions entre les pays arabes, sans oublier la censure.