Algérie

Le cinéma Algérien



Le cinéma Algérien
La Cinémathèque algérienne est créée en 1965 par Ahmed Hocine. Le colonialisme et le mouvement de libération nationale sont présents dans et dès les premières oeuvres, avec notamment Le Vent des Aurès de Mohamed Lakhdar-Hamina en 1967.

Puis la guerre laisse la place dans les années 70 aux préoccupations sociales qui accompagnent la période de construction du socialisme.

Totalement immergé dans le contexte politique et social, le cinéma s’oriente vers des sujets où se croisent, selon les sensibilités des réalisateurs, le statut et l’émancipation de la femme (dans Elles d’Ahmed Lallem en 1966, Leila et les autres de Sid Ali Mazif en 1977 et La nouba des femmes du mont Chenoua de Assia Djebar la même année), le déracinement et l’émigration (Ahmed Rached y montre, en 1978 dans Alice au pays des mirages, la condition faite aux émigrés algériens en France), la dénonciation de l’administration, le soutien aux peuples encore en lutte pour leur libération...

La situation et la glorification de la paysannerie seront des thèmes largement abordés, comme dans Le Charbonnier de Mohamed Bouamari, en 1972, qui dresse un sombre tableau de la condition paysanne.

Noua (1973) d’Abdellaziz Tolbi et Les Nomades (1976) de Sid Ali Mazif sont emblématiques de la volonté des cinéastes de s’ancrer dans le terroir originel. Les années 70 sont les années fastes du cinéma algérien. Il sort environ cinq films nationaux par an et les salles obscures du pays sont largement fréquentées par la population.

Point d’orgue de ce succès : la Palme d’or cannoise décernée en 1975 à Mohamed Lakhdar-Hamina pour ses Chroniques des années de braise. 44 millions de spectateurs iront voir le film en Algérie. Un chiffre énorme au regard des 20 millions d’habitants que compte alors le pays.

La situation et la glorification de la paysannerie seront des thèmes largement abordés, comme dans Le Charbonnier de Mohamed Bouamari, en 1972, qui dresse un sombre tableau de la condition paysanne. Noua (1973) d’Abdellaziz Tolbi et Les Nomades (1976) de Sid Ali Mazif sont emblématiques de la volonté des cinéastes de s’ancrer dans le terroir originel.

Les années 70 sont les années fastes du cinéma algérien. Il sort environ cinq films nationaux par an et les salles obscures du pays sont largement fréquentées par la population. Point d’orgue de ce succès : la Palme d’or cannoise décernée en 1975 à Mohamed Lakhdar-Hamina pour ses Chroniques des années de braise.

44 millions de spectateurs iront voir le film en Algérie. Un chiffre énorme au regard des 20 millions d’habitants que compte alors le pays.

Le début des années 70 est aussi marqué par la prééminence du point de vue national et patriote dans les oeuvres cinématographiques. Il faut attendre Merzak Allouache avec sa comédie de mœurs Omar Gatlato en 1975, voir le cinéma arriver en ville.

A partir des années 80, une génération de réalisateurs « émigrés » fait irruption. Quelques cinéastes tournant en France sur le thème de l’émigration ou de la banlieue se font remarquer, tel Mehdi Charef avec Thé au harem d’Archimède (1985).

Pour toucher un public plus large, certains réalisateurs vont tourner en français avec des acteurs européens et à la fin des années 80, les productions prennent des directions plus universelles.

La fin des années 90 est marquée par une grande lassitude et un désarroi qui s’exprime dans les films de façon ironique et désabusée. Avec Salut Cousin ! (1996), Merzak Allouache livre une comédie amère sur la perte de repères de la jeune génération et Mohamed Chouikh choisit de conter dans L’Arche du désert (1997), la dégradation des relations dans la société.

C’est alors qu’émergent trois films tournés en langue berbère : La Colline oubliée d’ Abderrahmane Bouguermouh, La Montagne de Baya d’Azzedine Meddour et Machaho de Belkacem Hadjadj qui, au-delà de leurs thèmes, redonnent aussi à l’Algérie sa dimension berbère.

Aujourd’hui, des Français d’origine algérienne se font remarquer, tels Zaïda Ghorab-Volta ou très dernièrement Rabah Ameur-Zaïmeche avec Wesh wesh, qu’est-ce-qui se passe (2002), sur une victime algérienne de la double peine.

Certains Algériens, exilés en France, reviennent également sur leur terre natale, comme Allouache Merzak qui y tourne L’Autre monde en 2001, après sept ans d’absence.

L’Algérie des premières années de l’indépendance était fière de son réseau de plus de 400 salles. Aujourd’hui, il en reste à peine le dixième…

L’Algérie doit désormais se reconstruire une existence, avec l’aide de son cinéma, car l’absence d’images contribue à déréaliser cette nation, et à construire un pays fantasmé qui n’existe pas.

L’importante enveloppe budgétaire allouée pour l’Année de l’Algérie, ainsi que pour le Millénaire d’Alger en 2002, apparaît comme un réel facteur de relance de la production cinématographique, et contribue de ce fait à enfin faire renaître un optimisme certain chez les cinéastes algériens.

La richesse historique et culturel de l'Algérie est riche et variés, en vous rendant en Algérie vous aperceverez par vous même de cette diversité historique du notamment au passage de la France.

Ainsi vous pourrez apercevoir le style de construction typiquement francais en vous rendant à Oran ou à Alger (ou dans n'importe quels autres villes algériennes). Il existe également divers monuments datant de la période du colonialisme francais et espagnol.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)