Algérie

Le cinéma africain timidement représentée au festival de Cannes



La participation africaine au festival de Cannes 2012 ne reflète pas réellement les aspirations du cinéma africain qui recèle de jeunes talents en dépit des moyens matériels limités, selon les propos des critiques et des spécialistes.
Pour cette 65ème édition du festival, la participation africaine est limitée à 5 'uvres seulement, dont le film "Après la Bataille" du réalisateur égyptien Yousry Nasrallah et "Le repenti" du réalisateur algérien Merzak Allouache inscrit à la section +Quinzaine des réalisateurs+ outre des participations marocaine et sénégalaise.
Le cinéma africain est timidement représenté lors de cette manifestation annuelle d'envergure internationale tant attendue par les cinéastes et les sociétés de production pour commercialiser leurs 'uvres et découvrir de nouvelles productions.
Certains critiques attribuent cela au manque de productions et de moyens dans le continent noir qui souffre de problèmes économiques et de conflits régionaux, alors que d'autres estiment que les thèmes traités dans les productions africaines ne sont pas ouverts sur le monde.
Par le passé, bon nombre d uvres africaines ont été primées, dont le film chronique des années de braise" de Mohamed Lakhdar Hamina, l'unique palme d'or arabe et africaine de l'histoire du Festival de Cannes, obtenue en 1975 et le film "Yeelen" du cinéaste malien Souleymane Cissé qui a remporté, en 1987 à Cannes, le prix spécial du jury.
Les opinions des critiques et cinéastes sont mitigées à propos de cette participation. Le réalisateur marocain Kamel Al Mahouti a, pour sa part, qualifiée de "positive" cette participation, car contribuant à "créer une dynamique dans les cinémas locaux et à appuyer le financement des films dans la région", a-t-il dit. Pour ce cinéaste marocain, l'émergence du film maghrébin ou africain dans ce genre de manifestations ne saurait se faire sans les efforts et le talent du cinéaste.
Cette 65e édition du festival de Cannes a, par contre, permis la montée en puissance des cinémas turc et brésilien et le retour fracassant du cinéma indien. Entre autres participants à ce rendez-vous figurent le réalisateur marocain Nabil Ayouch avec le film "Les chevaux de Dieu" qui traite de l'extrémisme religieux et du terrorisme. L'actrice algérienne Leïla Bakhti y prend part en tant que membre du jury.
Pour l'instant, les regards restent braqués sur l uvre "Après la Bataille" du réalisateur égyptien Yousry Nasrallah, le seul film africain en lice dans la compétition officielle. Cette 'uvre montre des séquences réelles de l'intrusion de groupes à dos de chevaux dans la place Tahrir assenant des coups aux manifestants.




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