La ville de Constantine étouffe. La plupart des rues sont encombrées à cause des bouchons quasi permanents. Et la situation se complique avec l'anarchie qui règne dans le stationnement des bus, à travers les quartiers de la cité. Que ce soit pour des pannes, pour des réparations à l'air libre, ou carrément pour des abandons, les bus sont partout. Certaines stations, des terrains vagues ou carrément des rues, se sont transformés en cimetières. Le boulevard de l'Est, le rond-point d'Oued El-Had ou les terrains vagues situés à proximité de Sidi Mabrouk, El-Guemas et d'autres quartiers encore, sont occupés par des bus dont certains sont démontés. Des ateliers en plein air se font au gré des besoins du moment, créant des encombrements, sans parler des flaques d'huile et autres désagréments. A toute cette série s'ajoutent, bien entendu, les stationnements anarchiques. La nuit, les bus sont garés n'importe où, généralement à proximité des domiciles des chauffeurs, car à une ou deux exceptions près, les parkings pour ce genre de véhicules n'existent pas. Il y a bien eu des tentatives de remise d'ordre par l'ancienne commission de la circulation urbaine, en juin 2007. Celle-ci avait adressé des mises en demeure et des mises en fourrière, mais le problème n'a pas été réglé. Le vice-président de l'APC chargé de l'urbanisme qui chapeaute également la commission de circulation urbaine, affirme qu'il est pris en charge. «En association avec les services de la police chargés de la circulation, ladite commission sera convoquée, incessamment, pour prendre des mesures. Outre le zonage des sites qui est en cours pour recenser les lieux, avec des études pour la création éventuelle de parcs dans des lieux adéquats, si possible éloignés des cités, un nettoyage sera fait. La commission lancera des mises en demeure pour l'enlèvement des carcasses et après un délai, des mises en fourrière seront faites. Le stationnement anarchique dans les cités sous les fenêtres ne sera plus toléré». Mais, de toute évidence, ce sera un problème des plus ardus et difficile à résoudre, sachant que la moitié, au moins, du parc des transports urbains est composée d'engins usagés, fréquemment en panne et faute de moyens d'enlèvement, il y aura toujours des arrêts intempestifs avec des encombrements des chaussées. Quant aux aires de stationnement spéciales pour les bus, ce sera une gageure, sauf à occuper les quelques terrains vagues du côté du boulevard de l'Est, au carrefour d'El-Ménia et près de Aouinet El-Foul, d'ailleurs transformés en cimetières de véhicules.
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Posté Le : 04/02/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : AC
Source : www.lequotidien-oran.com