Le CHU toujours sous pression

La situation reste toujours tendue au CHU de Tizi-Ouzou où la hausse des indicateurs observée depuis une quinzaine de jours est toujours au rouge et ne semble pas près de connaître une courbe descendante.En témoigne l'afflux considérable de malades observé chaque jour au niveau des services d'urgence covid.
«Sur plus de 200 victimes reçues quotidiennement, une moyenne de 20 à 30 patients est retenue pour hospitalisation», lit-on dans un communiqué de presse rendu public en début de soirée de ce mercredi par la Direction de l'établissement qui ne cache pas son alarmisme, indiquant qu'«à travers les deux unités du CHU de Tizi-Ouzou (unités Nedir et Belloua), le nombre de patients hospitalisés avoisine les 350?sujets, dont 17 en soins intensifs. Treize services (service des maladies infectieuses, pneumologie, médecine interne, endocrinologie-diabétologie, traumatologie, urologie, cardiologie, neurochirurgie, chirurgie générale, chirurgie infantile, gastrologie, chirurgie thoracique, tri de médecine, tri grippe, réanimation chirurgicale, réanimation médicale et réanimation polyvalente), sont réquisitionnés pour l'accueil de ces malades».
Autre indicateur significatif sur l'état de saturation des capacités d'accueil de l'établissement, « chaque malade requiert, en moyenne, un séjour de 8 à 15 jours d'hospitalisation», précise le communiqué.
Plus grave encore, ajoute-t-on, «la quasi-totalité des malades reçus, nécessite la mise sous oxygène». De fait, «la demande sur le produit a quadruplé pour atteindre un besoin de 9 000 litres/24 heures.
Pour éviter toute rupture en O2, des dessertes entre Tizi-Ouzou et Alger sont organisées en continue (24h sur 24h) pour l'approvisionnement de l'hôpital en obus de ce produit.
S. A. M.