Algérie

Le chômage qui mène à la violence



Les jeunes de Hassi rêvent tous de travailler dans les bases pétrolières. Mais la plupart n'ont pas de diplôme. Or, l'activité pétrolière nécessite des qualifications spécialisées. D'où l'instruction d'ailleurs du président Bouteflika, lors de sa visite en 2004, de créer des centres de formation à  Hassi Messaoud au profit de ces jeunes. Quand ce genre d'agressions arrive, reprend le lieutenant : «le commissariat nous contacte et nous sommes aussitôt sur les lieux. En 2004, fort heureusement, aucun blessé (é) n'a été signalé. Nous avons réussi à  maîtriser la situation, d'autant plus qu'une commission d'urgence a été tout de suite mise en place. Depuis cet événement de 2004, nous n'avons enregistré aucun incident de cette ampleur. Y compris en 2010, assure-t-il. «Je ne dis pas qu'il n'y a pas d'agression. Mais dire que le ville est dangereuse, surtout pour les femmes, est exagéré », soutient-il. Très tôt le matin, à Â  Hassi, il n'y a pas que le lever du soleil qui attire les regards, étrangers notamment. La ville s'éveille doucement, aux sons des voix féminines des habitants des quartiers populaires qui se lèvent très tôt le matin pour aller travailler et des jeunes filles pour aller à  l'école. Certaines, travail oblige, n'attendent pas le lever du soleil. C'est de la fenêtre de leurs bus qu'elles aperçoivent les premières lueurs du jour. A el Haïcha ou au 36e, les travailleuses, femmes de ménages pour la plupart, attendent le bus. A 05h du matin. Seules.


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