Algérie

Le choix des sites dicté... par Israël



Le choix des sites dicté... par Israël
Le 13 février 1960, la France n'a pas effectué des essais nucléaires dans le Sahara algérien, elle a fait exploser sa bombe atomique. Des faits réels que les généraux français avaient dissimulés sous de nombreux prétextes. La juriste Fatma-Zohra Benbraham l'a confirmé, hier, sur la base de documents tenus secrets des années durant, lors d'une conférence-débat animée conjointement avec le chercheur universitaire et historien Amar Rekhila. Selon Me Benbraham, il n'y a aucun doute à ce sujet. « Il faut faire la différence entre les essais effectués pour l'enrichissement de l'atome et l'explosion atomique », a précisé la conférencière, estimant que tout est fait sous le regard complice et complaisant des dirigeants sionistes, qui détenaient la technique de la bombe atomique depuis 1942, bien avant la création de l'Etat d'Israël en 1948. « Il est extrêmement important de parler de la fabrication de la bombe atomique et des tenants et des aboutissants des explosions nucléaires dans le Sahara algérien », a-t-elle insisté, rappelant que le choix de ce site est loin d'être un pur hasard. C'est une région fertile où vivait, bien avant la colonisation française, une grande tribu juive vaincue lors de la bataille de Mghili. « Un fait historique gravé à jamais dans la mémoire collective juive connue, depuis la nuit des temps, pour sa ranc?ur », a révélé Me Benbrahem. Pour preuve, elle a relevé, à l'occasion, que pas moins de 50 thèses de doctorat ont traité dans le détail la bataille de Mghili. C'est ce qui explique les visées de l'entité sioniste qui guettait le moindre prétexte pour prendre sa revanche. « Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la France a profité de son statut de colonisateur et allié de cette entité pour faire exploser cette arme et adhérer ainsi au club très fermé des puissances nucléaires. La France a présenté, dans les documents officiels soumis pour son adhésion au club, la région où elle allait commettre ces crimes à grande échelle comme une zone aride où il n'y avait aucune forme de vie humaine ou animale. Alors qu'en 1959, une année auparavant, le gouvernement français avait déclaré avoir recensé dans cette même région 580.000 âmes », a soutenu la conférencière. Pour elle, c'est le plus grand mensonge politique avancé par la France qui manquait d'arguments pour justifier « son acte criminel ». Autant de facteurs qui expliquent la détermination de la France coloniale à se faire une place parmi les puissances nucléaires « au détriment d'innocentes populations ». Les responsables français déclaraient avoir effectué 17 essais nucléaires dans la région alors que les documents officiels font état de 72 explosions prenant ainsi les habitants de la région et certains détenus pour des cobayes. Selon Me Benbraham, parmi les victimes figuraient 150 Algériens condamnés à mort. La juriste invite le ministère de la Justice à communiquer aux parties en charge de ce dossier les noms des détenus ayant séjourné dans les prisons et les camps de concentration, pour pouvoir faire la lumière sur certains faits. Elle estime que pour certains dossiers, la confidentialité n'est pas nécessaire.




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