«L'Algérie est définitivement installée dans l'esprit de la réconciliation, du dialogue et la démocratie», c'est ce qu'a souligné, hier, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, tout en proclamant que le choix démocratique qui a été fait par l'Algérie n'est pas une coquetterie. Intervenant au forum de la Chaîne III de la radio nationale, M. Messahel a expliqué que le choix démocratique qui a été fait par l'Algérie n'est pas une coquetterie.Ce n'est pas parce que c'est à la mode, c'est un choix stratégique, a-t-il poursuivi, tout en précisant que la démocratie c'est l'antidote du discours de l'exclusif et de l'exclusion. Selon lui, la démocratie est une réalité que le peuple algérien est en en train de vivre. «La démocratie, est la liberté d'expression, de la presse et de l'opposition», a-t-il détaillé. Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a considéré l'élection du 18 avril prochain comme un nouveau rendez-vous pour la démocratie, «parce, a-t-il estimé, que ce jour-là c'est au peuple et au peuple seul de choisir qui va le diriger et qui peut le diriger dans le cadre défini par la constitution et définitif par la loi».
Abordant le sujet des conflits du Sahara occidental, M. Messahel a appelé aux principes du respect des frontières et de l'autodétermination, tout en les considérant comme des fondements de base de l'Union africaine (UA) dans la résolution du conflit du Sahara occidental conformément à sa constitutive. Le même responsable a, sur les réalisations de la diplomatie algérienne entre acquis et défis à venir, rappelé que la question du Sahara occidental relève avant tout du domaine et du ressort exclusif des Nations unies, et est la priorité de l'Afrique étant donné qu'il s'agit du dernier territoire du continent non-autonome.
«Elle est la priorité des Africains parce que l'Afrique dans sa construction», a indiqué le ministre en référence à la constitutive, il y a deux principes sur lesquels l'UA est extrêmement vigilante : «le principe du respect des frontières héritées après l'indépendance et celui de l'autodétermination», a-t-il affirmé. «Ce sont les deux piliers fondamentaux et cardinaux autour desquels se construit l'UA», a-t-il ajouté, rappelant que la question figure à l'ordre du jour du Conseil de sécurité des Nations unies et de l'Union africaine (UA).
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Posté Le : 27/02/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Soumia L
Source : www.lnr-dz.com